LIBERTÉ D’EXPRESSION
Ainsi, le Préfet de Côtes d'Armor, Pierre
Lambert, après avoir copieusement insulté dans la presse les organisateurs
de la manifestation du 6 février prochain à Saint-Brieuc, vient de
l'interdire par un arrêté préfectoral
évoquant essentiellement le risque de troubles à l'ordre public à cause d'une
contre-manifestation annoncée des milices « antifas », secondée
par les habituels syndicats gauchistes, enseignants notamment dont on se
demande ce qu'ils viennent faire là.
Naturellement
l'avocat de Résistance républicaine, Frédéric Pichon, du
barreau de Paris, a lancé une procédure de référé-liberté afin de contester cette décision. Il plaidera
demain jeudi, à Rennes à 14 heures. Nous nous ne doutons pas que les juges
nous donneront raison et nous demandons
à chaque manifestant de demeurer mobilisé pour samedi 6 février. Par
ailleurs, comme pour toutes nos manifestations, il y a aura un service d’ordre
digne de ce nom et la sécurité de chacun sera assurée.
Nous apprenons ce matin que la manifestation
de Calais du 6 février est elle aussi interdite par le préfet, pour
le même motif que celle de Saint-Brieuc. C’est une décision
inique, quand celle de clandestins et de gauchistes agressant des
Calaisiens et taguant la statue du général de Gaulle avait été autorisée. Nous
ignorons si le responsable de l'association Pegida France lancera lui
aussi une procédure de recours mais c’est le principe même des libertés
publiques et du droit de manifester qui est remis en cause par Cazeneuve et ses
préfets d’un côté, et les milices antifas de l’autre.
Nous
interpellons le Ministre de l'Intérieur et les préfets, responsables de l'ordre
public.
Il est évident que toute contre-manifestation au même lieu et à la même heure
doit être interdite par principe. Le vrai trouble à l’ordre public est là. Le
rôle de l'Etat et de ses représentants est d’assurer la protection
des manifestants ayant les premiers déposé leur déclaration de manifestation.
Nous reconnaissons à chacun, « antifas »
compris, le droit de considérer que l’islam est une religion de paix, et que
l’immigration sans assimilation, en période de chômage de masse, est une chance
pour la France. Nous n’avons jamais contre-manifesté quand ils ont défendu ces
idées dans la rue et ne le ferons jamais. Pour
nous, c’est cela la démocratie, la défense de la liberté d’expression et le
refus du totalitarisme.
Nous demandons donc au Ministre
de l'Intérieur et aux préfets de Côte d'Armor et du Pas-de-Calais de bien
vouloir reconsidérer leur décision et de faire leur travail, en protégeant
le droit de manifestation et de réunions des militants de l’initiative
européenne « Sauvons notre pays ».
Faute de quoi, dans une période où
agriculteurs, fonctionnaires, gauchistes et mêmes clandestins occupent la rue,
et où l’UOIF tient son congrès à Lille, la preuve sera faite que l’État d’urgence, que les socialistes
veulent prolonger, est une imposture qui n’a pour seul but que de priver de
parole les Patriotes qui refusent l’islamisation de leur pays.
Pierre
Cassen et Christine Tasin