POLITIQUE
Le président français, François Hollande, a
émis la possibilité de suspendre un État membre de l’Union européenne si un
gouvernement d’« extrême droite » arrive au
pouvoir. (Voir l’article-source).
« Un
pays peut être suspendu de l’Union européenne. L’Europe a les outils juridiques
pour empêcher un pays de violer les principes démocratiques. Quand la liberté
des médias est en jeu ou quand les constitutions et les droits de l’Homme sont
menacés, l’Europe ne peut pas simplement agir comme un filet de sécurité. Elle
doit mettre en place des procédures pour suspendre les pays. Cela pourrait
aller aussi loin que cela », a déclaré François Hollande sur
France Inter le 18 février.
À ce jour, aucun pays n’a été suspendu de
l’Union européenne pour cette raison ou pour une autre. Pour
François Hollande, des « vérifications » pourraient être
nécessaires pour surveiller les changements proposés en Pologne.
Il existe néanmoins un précédent. En effet,
l’Autriche a été sanctionnée en 2000 à cause de la participation de Jörg
Haider, du Parti pour la liberté (FPÖ), au gouvernement. À cette époque, il
n’était pas possible de suspendre un État membre. Bruxelles avait pourtant tapé
du poing sur la table lorsque Jörg Haider avait fait l’éloge des politiques
nazi pour l’emploi et avait qualifié les camps de concentration de camps de
prison.
Les commentaires de
François Hollande surviennent alors que sa cote de popularité se trouve dans
une spirale descendante. Selon une récente enquête, 74 % de la population
française ne veulent pas que François Hollande ou son prédécesseur,
Nicolas Sarkozy, se présentent aux élections présidentielles de 2017.
L’enquête, publiée par Le Parisien le mois
dernier, montre que seuls 24 % des Français voudraient voir ces deux
candidats se représenter.
À titre de comparaison, 56 % des
personnes interrogées soutiennent Alain Juppé, collègue de Nicolas Sarkozy
chez les républicains, et 38 % et 37 %
soutiennent respectivement l’actuel Premier ministre, Manuel Valls, et la chef de file du Front National, Marine Le Pen.
NDLR : Hollande ne représentera bientôt
plus que lui-même. Mais il s’entête à jeter l’anathème sur tout ce qui n’est
pas lui. C’est du totalitarisme béat !