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arine Le Pen a été relaxée mardi par le tribunal correctionnel
de Lyon qui la jugeait pour avoir comparé en 2010 les prières de rue musulmanes
à une occupation. Le procureur de la République avait requis le 20 octobre
dernier la relaxe de la présidente du Front National, considérant que
l'infraction n'était pas caractérisée. Le magistrat avait aussi reconnu que les
propos prononcés par Marine Le Pen « faisaient
partie de la liberté d'expression ».n
« Les propos ne visent
pas l'ensemble de la communauté musulmane »,
avait déclaré le représentant du parquet, rappelant qu'il n'était pas à
l'origine des poursuites mais que
c’étaient quatre associations dont la LICRA qui avaient déposé plainte.
L’avocat de la défense, Me
David Dassa-le-Deist, a salué « une décision au cordeau sur le plan
des principes juridiques » et dénoncé « une cohorte d'associations
qui entendaient manifestement se servir d'une audience pour régler des comptes
politiques ».
« Cinq ans de
calomnies, une relaxe... Et maintenant combien de diffamateurs présenteront des
excuses ? », a pour sa part réagi Marine Le Pen sur son
compte Twitter.n