« Les Justes
meurent comme des chiens ; les crapules ont leur chance. C’est un monde
totalitaire déserté par toute transcendance. Le Mal n’y est pas un scandale
mais la règle commune. » (Hélie de Saint Marc)
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e qui paraît invraisemblable, c’est qu’après le carnage du 13
novembre 2015 et avant les élections régionales du 6 décembre, l’ensemble de la
classe politico-médiatique ait persisté dans son comportement anachronique
à diaboliser avec une extrême vigueur son unique et éternel adversaire,
vieux de 33 ans en perpétuant le plus sérieusement du monde l’argument
–pourtant éculé- de la haine, du racisme et de la xénophobie…n
Dès l’annonce de la défaite
de l’UMPS, le 6 décembre au soir, les « ténors » de ces
formations, entêtés imperturbables, imprécateurs obstinés et
irrécupérables refusant le verdict des urnes, ont enfourché leurs vieilles
haridelles dégingandées dont les os mourants perçaient, à leur image, leur
vieille peau…
Dès lors, il ne fut plus
question de terrorisme. Au placard ! Oubliés les morts, les blessés et les
infirmes de ce sinistre 13 novembre !... L’ennemi, la « bête immonde »
était revenue ! Mais ce n’était pas le djihadiste sanguinaire qui, dans
l’ombre fourbit ses armes… Non !
L’ennemi mortel était le vainqueur de ce premier tour !
Jamais à court d’accusations
et de déclarations péremptoires motivées par une évidente mauvaise foi et une
démagogie obscène, ces Torquemadade la politique n’eurent de cesse durant
toute la soirée électorale de recourir à des procédés pendables et à des
manœuvres frauduleuses destinées à semer le doute et la peur dans les esprits.
Sur toutes les chaînes de
télé, ce fut un déferlement d’invectives, de mensonges, de haine et de démagogie
à l’endroit des vainqueurs du premier tour… Terrorisés par la perspective de la
défaite, celle de se retrouver soudain sur une voie de garage où l’anonymat les
ensevelirait à tout jamais, cette perspective défigurait leur visage.
Les accusations, les spéculations
démagogiques sur la gestion des régions confiées aux « nouveaux élus » pleuvaient
à l’envi et les donneurs de leçons
pontifiaient dans leur indécrottable mystique et dans leur volonté manifeste de
saboter la libre expression des citoyens au second tour.
Et pendant ce temps, dans la
plus ignoble indifférence de ces inquisiteurs, des dizaines de corps mutilés
couverts d’effroyables blessures, accablés par le malheur et la douleur,
menaient un combat inhumain et désespérant contre la mort. Alors, pour
camoufler leur responsabilité dans ce drame humain, ces « idiots utiles »,
cette faune associative et
politico-médiatique persistait dans son escroquerie, ses délires et ses
mensonges éhontés.
C’est ainsi que –toute honte
bue- Cambadelis (1), le trotskiste de service, secrétaire
général du PS, osait faire « le parallèle entre le vote FN et
Vichy »… Que les organisations syndicales, les associations dites « antiracistes »,
la « bienpensance »,
le « politiquement
correct », voulant « sauver la France » (mais
plus encore leurs subventions), appelaient à « faire barrage au FN »…
Que les patrons –derrière le pitre Gattaz et la « passionaria » Parisot-
martelaient que « le vote FN serait une catastrophe pour l’économie du pays »…
Que des « artistes » du show-biz, sans talent mais en quête
constante de « reconnaissance » et de « médiatisation »,
dénonçaient odieusement le parti des vainqueurs… Que Estrosi, le clown de PACA
déclarait sans ambages que « Madame Maréchal-Le Pen est un danger
pour la région et pour la France ! »… Que la Franc-maçonnerie
éructait en ces termes : « Il faut impérativement barrer la
route au Front National qui porte en lui l’intolérance et la guerre sociale.
Face au parti de la haine, le camp de la République doit être solidaire »…Tandis
que Manuel Valls -qui mène un combat personnel depuis un an contre le FN-
recevait en pleine face le désaveu violent de son partial engagement.
« Laissez-les ; ce sont
des aveugles qui conduisent des aveugles. Si un aveugle en conduit un autre, ils
tomberont tous deux dans le fossé. » (Nouveau testament, Matthieu, XV, 14)
Faut-il attribuer ce mal à
l’acharnement que nous mettons entre Français, non seulement à nous
entre-déchirer, mais même à donner un effet rétroactif à nos divisions du
moment. Ces causes se rendent-elles compte du mal qu’elles distillent
autour d’elles ? Ne sembleraient-elles pas avoir été enrôlées au service
d’une entreprise voulue, calculée ?
Il est certain toutefois que
de plus en plus de Français –nous le constatons désormais à chaque élection-
égarés jusqu’ici par ces effrontés mensonges que distille régulièrement la
caste politique, écoutent désormais avec plus d’attention la voix de la vérité
et du bon sens. Cependant dans l’univers politico-médiatique, dans le monde grouillant
du « politiquement
correct » et de la « bienpensance », c’est
encore une entreprise d’obscurantisme et d’abrutissement collectif au profit
d’une dégradante tyrannie démagogique : Le Peuple français ignore
toute la vérité, n’a pas droit à la vérité et plus qu’un perpétuel outrage à
cette vérité, c’est un crime contre la Patrie puisqu’on tue l’âme d’une Nation
lorsqu’on parvient à faire perdre à ses enfants la conscience de ses traditions
fondamentales. « Le triomphe des démagogies est passager, mais les ruines sont
éternelles » a écrit Charles Péguy.
Aristote
considérait que la démagogie, avec l'anarchie, était la perversion de la
démocratie. Aujourd’hui, ces semeurs de haine, ces
manipulateurs et ces carriéristes se contentent –à défaut d’être performants-
de mentir et de mentir…
Mais, tout se paie.
L’Histoire n’est pas pressée. Les pseudo-exorcistes des fantasmes bruns sont à
l’ouvrage. Ils masquent, en vain, par tous les mensonges possibles le vert et
blanc qui envahit aujourd’hui l’espace de notre vie par le vert-de-gris d’un
temps lointain qui restera le spectre de leur héroïsme raté et de leur trouille
maquillée.n
José
CASTANO
(1) - Jean-Christophe
Cambadélis : Poursuivi pour recel d'abus de
biens sociaux dans l’affaire AGOS, (société gestionnaire de foyers de
travailleurs immigrés auprès de laquelle il a bénéficié d'un emploi fictif
entre 1993 et septembre 1995 lui ayant rapporté plus
de 442 000 francs (environ 67 382 euros), il
est condamné en janvier 2000 à cinq mois de prison avec sursis et 100 000 francs (environ 15 244 euros)
d'amende par le tribunal correctionnel de Paris.
Mis de nouveau en examen le
7 juin 2000 pour abus de confiance dans l'affaire de la MNEF, il est soupçonné
d'avoir bénéficié d'un emploi fictif au sein de cette mutuelle étudiante entre
1991 et 1995, pour lequel il aurait touché 620 500 francs
(94 580 euros) d'une filiale de la MNEF, au titre d'une activité permanente
de conseil. De 1991 à 1993, c'est en qualité de « sociologue »
que Jean-Christophe Cambadélis a été rétribué à hauteur de 420 499 francs par
la Mutuelle interprofessionnelle de France (MIF), une filiale de la MNEF.
Cambadélis était alors député, avec revenus afférents. Non réélu en 1993, il
reçoit jusqu'en 1995 quelque 200 000 francs supplémentaires de la MIF, en tant
qu'administrateur « chargé des contacts auprès des ambassades ou des
universités ».
Le 2 juin 2006 il est
reconnu « coupable de recel d’abus de confiance » et condamné
à six mois de prison avec sursis et 20 000 euros d'amende par la
11e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de
Paris.