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ucune casse, aucune dégradation, mais deux cent quatre-vingt-treize personnes ont quand même été interpellées, dont 231 placées en garde à vue, lors des différents cortèges d'opposants au mariage homosexuel, a annoncé la préfecture de police de Paris.
Par comparaison, Valls n’avait réussi qu’à faire attraper 3 personnes lors des émeutes du PSG qui avaient vu le saccage et le pillage de tout un quartier. Et encore, selon les informations en cours, les trois personnes en question n’y étaient apparemment pour rien. Comme d’habitude : deux poids, deux mesures. « Ah, ce Valls, quel homme ! » dirait Jack Lang.¢
La Préfecture de Police de Paris s’est une nouvelle fois ridiculisée en « estimant » la participation à 150 000 opposants au mariage homosexuel, dans les trois cortèges qui ont parcouru dans le calme mais la ferveur, hier, les rues de Paris, jusqu'à l'esplanade des Invalides.
Pour leur part, mais photos et vidéos à l’appui, les organisateurs en revendiquent « plus d'un million ».
Parmi la foule, des responsables politiques du FN et de l'UMP ont défilé, en profitant pour dénoncer la politique de Hollande, au-delà de la loi Taubira.
Quelques heurts spectaculaires et bruyants ont éclaté peu après la dispersion de l'essentiel des manifestants. Mais sans aucune gravité ni aucune casse. Il est vrai que les jeunes du Renouveau Français et des Jeunesses Nationalistes n’ont rien de commun avec la racaille !
C’est peut-être d’ailleurs pour ça que Valls s’en donne à cœur joie. « À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. »
C’est peut-être d’ailleurs pour ça que Valls s’en donne à cœur joie. « À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. »
Néanmoins, c’est là que la police a procédé à l’interpellation de 293 personnes dont 231 ont été placées en garde à vue. «Ça vous n’osez pas le faire dans les banlieues, salauds!», leur criaient des personnes assistant à ces arrestations, tandis que d'autres entonnaient la Marseillaise.
GÉNÉRATION IDENTITAIRE OCCUPE LE TOIT DU SIÈGE DU PS
De leur côté, 19 militants de Génération identitaire, mouvement coutumier des coups spectaculaires et bon-enfant, ont envahi dans l’après-midi une terrasse sur le toit du siège du Parti socialiste. Ils y ont déployé une banderole portant « Hollande démission » et les CRS les ont délogés peu après sans aucune bagarre.
Ce qui n’a pas empêché Harlem Désir, commentant « l’événement », de jouer les anciens combattants et de parler d’« atteinte intolérable à la démocratie ». Ces gens-là aiment bien parler de dangers ou de violences qui n’existent pas pour tenter de se faire passer pour courageux.¢
Bruyant, spectaculaire, mais ni casse ni dégradation !