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u lendemain de l'agression du Père Grégoire, Mgr Cattenoz muscle son discours et dénonce une "prise en main du quartier par des gens de religion musulmane". Le fait divers prend une dimension politico-religieuse...
Lundi soir vers 20 heures, le père Grégoire de la communauté de Saint-Jean a été agressé par un individu. Frappé au visage le religieux était inconscient sur le sol à l'arrivée de deux autres membres de la communauté.¢
Ce mardi matin vers 11 heures, Monseigneur Cattenoz, archevêque d'Avignon a dénoncé une insécurité grandissante dans le quartier Saint-Ruf (alors que le directeur départemental de la Sécurité publique évoque plutôt une baisse de la délinquance dans ce secteur), ainsi que la multiplication des vols et menaces envers les membres de la communauté.
Le chef des catholiques du Vaucluse est même allé beaucoup plus loin : "Ce quartier est progressivement pris en main par des gens de religion musulmane"... Avant de proposer de créer une instance regroupant les principaux responsables religieux, afin d'apaiser la situation.
En attendant, les politiques n'ont pas tardé à réagir.
Si le maire d'Avignon Marie-Josée Roig (UMP) se dit "consternée par cet acte inqualifiable", rappelant que "notre pacte républicain ne peut tolérer des attaques aussi violentes perpétrées par certains avec un sentiment d’impunité insupportable", le député-maire d'Orange Jacques Bompard (Ligue du Sud) évoque, lui, un "acte de racisme (au sens du Code pénal) à l’égard d’un religieux catholique, qui est aussi la conséquence de la haine que propage un certain islamisme à l’égard de tout ce qui est français et chrétien".¢
Avec Le Dauphiné (posté par Isabelle)