« Tout
au long de l’Histoire, l’immense expansion musulmane s’est effectuée par la
guerre sainte, les massacres, l’intolérance, la volonté de conquérir, de
diriger, de s’imposer, par la colonisation… » (Jean-Paul Roux,
historien français spécialiste du monde turc)
Malraux
a écrit : « Le XXIème siècle sera religieux ou il ne sera pas ».
Il serait grand temps que nous nous apercevions -enfin- qu'une nouvelle guerre
de religion a éclaté et, cette fois, à l’échelle planétaire. Que ce soit en
Asie, au Proche et au Moyen-Orient ou en Afrique, les Islamistes massacrent les
chrétiens un peu partout dans l’indifférence générale. Et ces massacres, ce
déchaînement sans pitié d'un Islam renaissant voulant dominer le monde ont eu
leur source, en Algérie, dès novembre 1954 par l’insurrection armée généralisée
et les massacres qui s’en suivirent durant près de huit années… dans une
apathie méprisante de l’Occident.
« Les Français qui n’ont pas voulu de l’Algérie Française
auront un jour la France algérienne. »
Georges Bidault
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« Les Français qui n’ont pas voulu de
l’Algérie française auront un jour la France algérienne » a écrit
dans son livre, « D’une Résistance à l’autre », Georges Bidault,
l’ancien chef du Conseil National de la Résistance. Il reprenait là, en quelque
sorte, cette déclaration du redoutable chef du FLN qu’était Larbi ben M’Hidi,
déclaration lancée à la face des parachutistes français venus l’arrêter en 1957
lors de la « bataille d’Alger » : « Vous voulez la France
de Dunkerque à Tamanrasset ? Je vous prédis, moi, que vous aurez l’Algérie
de Tamanrasset à Dunkerque ».
Un
an plus tôt, dans un tract du F.L.N. rédigé en Algérie en 1956, on pouvait
lire en substance : « Rappelez-vous que, quand nous serons indépendants et dans
un minimum de temps, nous combattrons les trois cents kilomètres que nos
ancêtres ont envahis en France. Voici les limites, Poitiers, Saint-Etienne,
Lyon, les environs des Alpes et les Pyrénées. Toutes ces terres et ces villes
sont celles de nos ancêtres. Après la guerre d’Afrique du Nord, nous allons envahir
les trois cents kilomètres qui nous appartiennent et les ports de Toulon,
Marseille, Bordeaux. Nous sommes les fils de Mohamed, fils de l’Islam.»
Cinquante-sept
ans après la diffusion de ce tract, la prophétie est en voie de se réaliser…
Aujourd’hui,
le monde arabe, sous l’emprise des faux prophètes que sont les religieux, est
obsédé par les souvenirs de grandeur, le tumulte des épopées oubliées, les magnificences
des siècles révolus. À leurs fidèles, contemplatifs, crédules et soumis, ils
annoncent l’arrivée du Mahdi, c’est-à-dire, de l’Envoyé, celui qui
plierait les infidèles sous la loi du cimeterre, comme aux siècles de gloire…
Ils font de cette effrayante prédiction leur principal thème de combat
dénombrant au passage les millions d’hommes entassés dans les deltas des
fleuves d’Asie, les fourmilières humaines qui grouillent aux confins du Gange,
celles qui piétinent aux marches des déserts d’Arabie. Ils y ajoutent les
peuples du Caucase et de l’Oural, ceux du Proche, du Moyen-Orient et du
Maghreb, ceux du Soudan, du Sénégal, du Mali, du Niger, de Somalie, de
Mauritanie... Et serrant l’Afrique et l’Asie dans leurs doigts, ils expliquent
que rien désormais ne pourrait plus résister à l’avalanche, que c’est le nombre
–c’est-à-dire eux- qui fera désormais la loi, que l’Histoire est en marche, que
nul ne saurait plus jamais l’arrêter, que les signes qui annoncent la victoire
sont évidents et que la fin de l’Occident est déjà écrite quelque part sur les
livres de l’Éternel. Le monde arabe est ainsi devenu une gigantesque bouilloire
où surgissent de toute part les faux prophètes comme des silhouettes
d’apocalypse. Ils ne poussent pas, ils ne poussent plus leurs
« fidèles » à la bataille… ils les convient à la curée.
Un goût du meurtre et du
sang hérité des âges barbares
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C’est ainsi que ces hommes ont imaginé de
mobiliser au profit de leurs calculs, la force de bélier de ces masses en
mouvement et, couvrant d’un faux sens les mots qui les fascinent, ils leur ont
donné des étendards sur lesquels sont peints les symboles éblouissants, mais
qui ne dissimulent, en réalité, que de sauvages appétits de conquête, et un
goût du meurtre et du sang hérité des âges barbares.
On
peut se demander comment ces faux prophètes que sont les Oulémas, les Imans et
autres Mollahs –des religieux !- peuvent allier les commandements de Dieu
et les crimes atroces que perpètrent en son nom de par le monde les terroristes
islamiques. Eux s’étonnent que l’on ose compromettre ou ralentir la résurrection
de l’Islam avec des scrupules de ce genre. La guerre révolutionnaire que ces
fanatiques ont entreprise a des exigences… et la terreur qu’ils font peser sur
le monde en a d’autres plus cruelles encore. Et pour mieux inculquer à leurs
troupes fanatisées cette nécessaire terreur, ils ont recours au miracle du
verbe, sacrifiant des foules, offrant des hommes au moloch dans le creux de
leurs paumes ouvertes, brassant des vivants inutiles, balayant des millions de
morts du revers de leurs mains, et reconstruisant dans les transes de l’extase,
un avenir qui n’a plus de sens puisque ne se levant que sur des charniers et
des déserts.
« La guerre est la
base des relations entre les musulmans et leurs adversaires. »
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En
1968, Abdallah Ghochach, juge suprême du Royaume hachémite de Jordanie
s’exprimait en ces termes : « Le Djihad a été légiféré afin de
devenir un moyen de propagation de l’Islam. En conséquence, les non-musulmans
doivent venir à l’Islam soit de leur plein gré, soit de force par la lutte et
le Djihad… La guerre est la base des relations entre les musulmans et leurs
adversaires. »
Et
voilà qu’aujourd’hui, la haine de l’Occident ramène les arabes vers l’Islam, un
Islam farouche, fanatique comme aux premiers âges… Tous ces pays ont lancé en
leur temps la guerre au nom de la « démocratie » et de la « liberté »…
Nous avons connu cela en Algérie… Ils la prolongent dans cette croisade qui s’appellera
guerre sainte et que l’Occident aveuglé par l’obstination chrétienne, la
conscience humaine et la morale ne perçoit même pas.
Mais on ne la livre plus
au nom des Évangiles ou des Philosophies, on se bat pour de chimériques
recettes de bonheur, des fictions dangereuses, des illusions puériles… quand ce
n’est pas pour tirer profit du commerce de la drogue, de la contrebande et des
prises d’otages. On bourre la cartouchière des Aqmi, des Shebab et
des terroristes en herbe de munitions mais on leur donne aussi une musette
gonflée de mensonges qui entretiennent leur colère. On incite les peuples à la
haine en indiquant aux uns qu’ils se battent toujours pour les mêmes misères et
aux autres que les temps sont venus de recommencer l’épopée. Et du Gange à
l’Atlantique, l’Islam renoue des forces irrésistibles… Il faut préparer la
grande fête de la guerre pour chasser les infidèles et, fusil au
poing et bombes dans les valises, bâtir de nouveaux empires plus étonnants
encore que ceux de la légende. Reviennent ainsi les terribles conditions humaines
préconisées par la charia –la loi islamique- celles que nous
avons déjà connues en Algérie : Les hommes égorgés, émasculés, mutilés, pendus
aux arbres des bois, les femmes lapidées et vitriolées. Les exactions récentes
des Shebab au Mali, en sont un pâle reflet… Enfin, des stratèges
diaboliques ont compris le parti que l’on pouvait tirer des colères allumées
par les mensonges dans le cœur des naïfs et des crédules. Ils ont cessé de
faire la guerre eux-mêmes. Ils y ont poussé les peuples abusés. Ils payent ces
mercenaires d’un nouveau genre avec des mots et pour exciter leur ardeur au
suicide, ils leur ont insufflé le pire des poisons : La haine.
Et pendant ce temps, l’Occident
se bat contre lui-même pour une définition puérile de la liberté.
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Partout
montent les clameurs de ces peuples qui rêvent de revivre enfin la prodigieuse
épopée scandée par le choc des cimeterres et dont les fastes illuminent encore
la nuit des temps… Partout ces cris qui menacent l’Occident, l’invectivent et
le vouent à la mort. La vieille prédiction de Kipling devient une réalité
redoutable : « Voici que montent les multitudes à l’assaut de la
passe de Khaybar… » Et pendant ce temps, pendant que s’accélère cette
frénésie des peuples acharnés à assassiner l’Occident comme pour se venger
d’avoir reçu de lui la vérité qui prête une force gigantesque à leur faiblesse
millénaire, l’Occident se bat contre lui-même pour une définition puérile de la
liberté.
Et
voilà les barbares qui frappent aux frontières, les peuples loups qui grondent
aux lisières des bois. Pressés de courir à leur tour la grande aventure de la
civilisation et exaltés par la présomptueuse conviction qu’ils détiennent des
recettes miraculeuses, ils négligent les trésors de l’héritage. Ils veulent
tout détruire, tout raser pour tout recommencer sur les décombres d’un passé
qu’ils haïssent parce qu’ils ne le comprennent pas.
Et ils tentent d’imposer
leur loi par l’assassinat et la terreur à des sociétés qui ont su dissiper ces
cauchemars depuis si longtemps qu’elles n’en imaginent plus l’éventuel retour.
Voilà qu’enchaînées par les règles qu’elles ont accumulées pour se prémunir
contre les excès de leur propre colère, les sociétés stupéfaites s’abandonnent
aux coups que leur portent des colères inconnues. Et voilà que s’écroule la
civilisation parce que les barbares puisent dans son raffinement, ses
complications et son indulgence, la seule force qui rend leurs débordements
irrésistibles. Ils retrouvent naturellement le plaisir d’égorger sachant
combien timide sera la répression. Jamais les passions déchaînées n’ont fait
autant de ravages, semé autant de morts… Jamais on n’a assassiné autant
d’hommes au nom du bonheur de l’humanité… Jamais le mot de Malaparte n’a
été plus juste : Jamais on n’a couché autant de Christs dans les
charniers du monde ! Et nous, pauvres occidentaux… pauvres Européens,
timorés, craintifs et désunis (l’intervention esseulée de la France au Mali en
est une preuve suffisante), sommes en passe de perdre cette ultime guerre qui
nous est imposée parce qu’irrémédiablement condamnés à capituler au nom de la
défense de la civilisation qui n’est autre qu’un suicide devant un assaut qui
en nie l’essentiel.
Soljenitsyne
a écrit : « Toute notre vie là-bas, nous a appris qu’il existe un
seul moyen de résister à la violence : c’est la fermeté ! »
Dans
la lutte contre la subversion et le terrorisme, rien n’est plus important que
l’application d’une politique de défense préventive ferme et impitoyable à
l’égard des adversaires de la Nation. Celui qui sème le vent doit récolter
la tempête.
José CASTANO
Contact E-mail : joseph.castano0508@orange.fr