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’Union Européenne
continue de vouloir étendre son emprise sur les Nations. En effet, un rapport de l'Union européenne abusivement
appelé « A free and pluralistic media to sustain European democracy »
(Traduction : « Un media libre et pluraliste pour soutenir la démocratie
européenne ») recommande que la presse soit étroitement réglementée et que
la surveillance des médias nationaux soit confiée à des fonctionnaires de
Bruxelles ayant le pouvoir d’imposer des amendes et de virer des journalistes.
Une volonté totalitaire qui s’abrite derrière le paravent de la démocratie et qui met en péril la liberté d'expression. Un vrai retour à l'URSS !
Un
comité de « haut niveau » de l’UE, comprenant l'ancien président de
la Lettonie et l’ancien ministre de la justice d’Allemagne, a été mis sur pied
l’année dernière par Neelie Kroes, vice-présidente de la Commission européenne,
avec pour mandat de soumettre un rapport sur «la liberté des médias et le
pluralisme». Le comité a conclu que le temps était venu d’introduire de
nouvelles règles pour contrôler la presse.
Les
recommandations du rapport ont été accueillies avec colère en Grande-Bretagne,
un pays souvent critiqué par les fonctionnaires européens pour sa couverture
médiatique des questions européennes. Un porte-parole du ministère de la
Culture, des Médias et des Sports a déclaré : «Nous n'avons nullement
l’intention de permettre à l’Europe de réglementer la presse britannique. Nous
avons clairement fait savoir que nous comptons sur l’industrie de la presse
pour mettre en œuvre des mesures difficiles et indépendantes
d’auto-réglementation ».
Douglas
Carswell, député conservateur de Clacton, a dénoncé les recommandations «extraordinaires
et profondément troublantes» du rapport. «L’idée que des fonctionnaires de l’UE
surveillent notre presse libre pour vérifier sa conformité aux «valeurs européennes»
est tout simplement intolérable, a-t-il dit. C’est le genre de mentalité
que je m’attendrais de trouver en Iran, non pas en Occident. Cette idée
farfelue nous renseigne peu sur l'avenir de la réglementation de la presse.
Elle indique toutefois que le projet européen est finalement incompatible
avec la notion d’une société libre ».
Nigel
Farage, chef de l’UKIP, a comparé le rapport à «1984 d’Orwell»,
ajoutant qu’il s’agit «d’une atteinte flagrante à la liberté de la presse.
L'ambition des bureaucrates non élus de Bruxelles de se doter du pouvoir
d’imposer des amendes et de suspendre des journalistes est absolument scandaleuse ».
Source: Leveson: EU wants
power to sack journalists, par Bruno Waterfield, Telegraph, 22 janvier 2013. Extrait traduit par Poste de veille