Un documentaire
allemand diffusé mardi 22 janvier sur ARTE, intitulé « Le long chemin vers
l’amitié » aurait dû faire l’effet d’une bombe. Et bien non !! On
se demande comment les médias français ont pu laisser passer un tel scoop.
La
plus gigantesque catastrophe ayant eu lieu en France depuis la fin de la
seconde guerre mondiale, l’explosion du barrage de Malpasset le 2 décembre 1959
à 21h13, avec le dramatique bilan de 423 morts et d’une région dévastée par
l’immense vague de 40 mètres de hauteur, aurait été un attentat réalisé par le
FLN.
C’est
l’affirmation faite au cours de ce documentaire par des historiens allemands et
de hauts responsables des services secrets.
Il
est de notoriété publique que l’Allemagne de l’est était l’un des principaux
fournisseurs de matériels militaires et d’armes de guerre de l’ALN et du FLN,
payés par le racket effectué sur tous les travailleurs immigrés œuvrant sur le
sol européen et par l’argent récolté par les porteurs de valises communistes
français. Qu’elle servait également de repaire à de nombreux nationalistes
algériens.
C’est
ainsi qu’un haut responsable de la « Stasi » (services
secrets de la RDA), Richard Krichman, a été informé de nombreux
attentats préparés en Algérie mais également en métropole.
Notamment
celui programmé sur le barrage de Malpasset, à Fréjus. Il informe à
son tour les services secrets d’Allemagne de l’ouest sur le lieu et la
date mais ces derniers prennent la décision de ne pas avertir les services secrets
français.
Pourquoi ?
On peut se poser la question.
Aujourd’hui
les archives sont consultables et il serait facile de vérifier la véracité de
ces affirmations plus que troublantes.
On
peut se montrer étonné également que depuis 1959, et après plus de cinquante
ans d’une amitié sincère entre nos deux pays (France et Allemagne), les
services de renseignements français n’en sachent toujours rien.
Ne
serait-il pas du devoir d’un Président de la République et d’un ministre des
affaires étrangères d’interroger les autorités allemandes et, si cette
information se confirmait, de réclamer des comptes au gouvernement algérien,
issu du FLN et de l’ALN, responsables de cette catastrophe dramatique et d’exiger,
pour le moins, une repentance ?