Dans le délire linguistique
actuel, qui en réalité est logiquement et politiquement incorrect, la langue
française devient de plus en plus un magma incohérent dans lequel toute pensée
logique a été diluée puis dénaturée. C’était voulu, c’est évident.
Et, comme au
cours de tout délire, les concepts ont été déformés puis finalement contredits,
toute réalité étant finalement perçue à
travers le filtre des slogans – tous mensongers par nature.
L’expression fondamentalement
mensongère inventée par les socialistes, et hélas aujourd’hui très répandue et
prise comme une vérité qu’elle n’est aucunement, est celle qui a le plus perturbé
les cervelles ; c’est le slogan affirmant que l’on peut être
« politiquement correct ».
Ce qui est, en fait, un double, voire
triple mensonge. En fait, cette expression masque le fait que toute politique
est partisane, et que de surcroît, comme toute politique, elle dépend de la situation
nationale et internationale du moment, donc fluctuante : « correct
signifierait donc éphémère, et même volatile !!!
Mais ce qui est plus
grave encore, c’est l’abus de langage : car l’adjectif
« correct » ne signifie pas, et n’ jamais été synonyme de
« véridique ! Il signifie plutôt « conforme à »
quelque chose ; et donc rien n’est plus superficiel ! « Politiquement correct » est donc
un euphémisme, un slogan profondément mensonger, car il ne signifie que
« provisoirement admis par un parti politique, donc au mépris possible de
toute vérité ; Qu’on se le dise ! Et qu’on le dise à tous
vents !
Cette ambiguïté dans les
termes est encore plus évidente dans certains textes officiels, et ce, depuis
trop longtemps. Le titre « Éducation nationale » en est un exemple.
Car, en fait, ce n’est pas la fonction de l’école de procéder à l’éducation des
jeunes : c’est la responsabilité première et fondamentale des parents. Le
rôle de l’État, donc de l’école, c’est l’instruction, la transmission du
savoir ? Grave confusion des genres.
De même, puisque l’on
parle ici des enfants (je ne dis pas « des jeunes » car ce terme a
été lui aussi dénaturé : les médias parlent aujourd’hui de « jeunes
de trente ans !!!!), je vais ici dénoncer un grave abus de droit, fruit
des délires verbaux qui mènent à inventer un « droit à l’enfant »
(comme le « droit à une voiture ») qui mène à nier le « droit de
l’enfant », droit absolu psychologique et sociétal à une enfance normale
dans une société d’êtres humains et non de fourmis égoïstes et indifférenciées.
Droit à un papa et une maman et non à une mascarade de « parent numéro 1,
2, et pourquoi pas 1984 comme le prévoyait Orwell... Non aussi à des phrases
destructrices du genre « Ton père deux (ou perdu !!), c’est ta
mère !!! »
Dans une telle société
stupidement égalitariste, quels caps pourraient être transmis à
l’enfant ? Quels exemples
pourraient être invoqués ? Ablation des seins pour une femme-homme, ou castration
pour un homme-femme ???
Mais en nos jours de
troubles en tous « genres », si l’on n’obéit qu’à un individualisme
et à un hédonisme perturbé, follement confondus avec un égalitarisme
doctrinaire car mal compris et confondu avec une égalité des droits réels, l’on
se dirige rapidement à des dictatures
totalitaires comme celles qui ont amené la Terreur « guillotinesque »
de Robespierre, l’eugénisme stalinien, le racisme hitlérien, les crimes des Khmers rouges ou de la Révolution
culturelle chinoise...
Oui,
il est urgent de ramener le langage donc les pensées à la raison... Et pour
cela, il faut faire comme Le Crieur du Cœur.