On comptait 5,3
millions d’immigrés en France en 2008, selon la dernière étude de l’Insee,
l’Institut national de la statistique. Autant dire que le chiffre n’a pas dû
diminuer depuis.
Puisque,
comme le précise ce rapport, chaque année, entre 2005 et 2010, 190.000
étrangers se sont vu attribuer un premier titre de séjour. Parmi lesquels,
quelques 100.000 s’installent « durablement » – quel bel
euphémisme ! – en France. A cela, il convient, bien sûr, d’ajouter les
clandestins dont, par définition, il est difficile d’évaluer le nombre.
L’étude
de l’Insee ne se contente pas de ces données. Elle révèle également que les
descendants de ces immigrés étaient, toujours en 2008, près de… 6,7 millions. Cette « deuxième
génération » est la plus nombreuse de l’Union européenne, ajoute
l’Insee.
Une « originalité
française » commente pudiquement la presse. En revanche, l’Institut
ne nous dit rien de la « troisième génération » dont chacun
peut constater qu’une partie est loin d’être assimilée, comme nous le
promettaient pourtant les partisans des frontières ouvertes.
Au
total donc, si l’on s’en tient à ces chiffres très officiels, les immigrés et
leurs descendants n’étaient pas moins de 12 millions, il y a maintenant quatre
ans. Soit, pour un pays d’un peu moins de 64 millions d’habitants à l’époque,
18,75% de la population. Autant dire, à coup sûr 20% aujourd’hui. Une personne
sur cinq.
Pas
question ici de montrer du doigt « les » immigrés et leurs
descendants. Ni de s’offusquer qu’un Malien, par exemple, fasse l’impossible
pour gagner la France, véritable eldorado vu de Bamako. Ni enfin de ne pas
compatir aux difficultés et à la peine (ayant moi-même femme et enfants) de
vivre loin des siens et, donc, à ce qui présida à la mise en place du « regroupement
familial ».
Ces
précisions apportées, je n’en pense pas moins, aujourd’hui, qu’il faut mettre
un holà à une politique, je pèse mes mots, funeste et suicidaire. Pas seulement
pour des raisons économiques – la France qui ne pourrait pas « accueillir
tous les malheurs du monde » selon la formule de Michel Rocard – mais
pour que ce pays, notre pays, reste ce qu’il est, ce que nous aimons qu’il
soit, dans son environnement, ses traditions, sa culture. Rien de xénophobe.
Juste la volonté de défendre un mode de vie, une façon d’être.
Il
faut réduire l’immigration de façon drastique. En finir avec les « migrations
familiales ». Et même, n’en déplaise à la droite et à la gauche réunies,
abandonner le droit du sol.
Une
rupture avec notre histoire ? Peut-être est-il temps de s’y résoudre.
Boulevard
Voltaire (posté par Marino)