TERRORISME
La
polémique continue d'enfler après les propos du ministre de la Ville. À
gauche notamment, plusieurs personnalités politiques ont réfuté ce parallèle
entre Molenbeek et certains quartiers français.
Dans l'émission Grand
jury RTL-LCI-Le Figaro, Julien Dray, conseiller régional socialiste
d'Ile-de-France, a appelé à ne pas céder à « des formules faciles qui stigmatisent
».
« Depuis 20 ans, il y a une
ghettoïsation sociale qui donne lieu à une montée de la délinquance et puis,
aussi, à des noyaux islamistes qui essaient d'instrumentaliser des points
sociaux », a déclaré le cofondateur de SOS Racisme. (Ndlr -
Toujours la « culture de l’excuse » : c’est donc encore de notre
faute !...).
Le premier secrétaire du PS,
Jean-Christophe Cambadélis, a lui aussi pris ses distances avec les propos du
ministre de la Ville, évoquant « des poches », « des immeuble » et « des
rues » présentant des « problèmes » similaires
à Molenbeek, mais « pas de quartiers » entiers (Ndlr
– Ouf ! Vous voilà rassurés… alors dormez, braves gens. Tout va bien. Le
PS veille.). « Moi, je ne suis pas pour ce discours », a-t-il
précisé sur France 5, appelant à « ne pas dissoudre la concorde nationale ».
Dès les attentats du 22
mars à Bruxelles, le rapprochement avait été fait, par certaines
personnalités politiques du Front National et des Républicains, entre les situations
en Belgique et en France.
Le Front national a, lui,
estimé que la France n'était « pas épargnée par les zones de non-droit du
type de Molenbeek ». Pour sa part, Marine Le Pen estime qu'« il
faut dès aujourd'hui lancer une vaste opération de police pour investir
l'ensemble de ces quartiers en marge de la République. »
Dans une tribune publiée
dans l'édition du Figaro datée du 25 mars, le député LR Éric Ciotti a
accusé François Hollande d'avoir « délibérément renoncé à défendre la laïcité
pour flatter un communautarisme religieux auquel il est redevable ». « La
France ne peut devenir un gigantesque Molenbeek ! », a-t-il
ajouté.