Communiqué du Général Antoine MARTINEZ
Devant l'invasion migratoire planifiée que
subit l'Europe depuis le « printemps
arabe », devenue massive
depuis plusieurs mois, des
citoyens européens commencent à
réagir et à s'opposer aux tenants de l'idéologie multiculturaliste que de
nombreux dirigeants veulent imposer aux peuples européens.
Cette réaction traduit la prise de conscience
des européens patriotes de toutes tendances,
attachés à leur
civilisation, à leur
culture façonnée par
le christianisme, à leurs traditions et modes de vie, du danger qui menace l'Europe face à cette
intrusion incontrôlée et massive sur nos territoires de populations dont la
majorité ne peut pas être considérée comme réfugiée et doit être renvoyée car
motivée par des raisons économiques.
Par ailleurs, la majorité de ces migrants est composée
d'hommes jeunes dont certains infiltrés par l’État islamique, les attentats
de Paris du 13 novembre le démontrent clairement. Enfin, à quelques rares
exceptions, ces populations sont de
culture modelée par l'islam dont on voit bien qu'il est d'essence violent et
donc incompatible avec nos démocraties.
Alors, ces patriotes européens ont voulu se
manifester le 6 février sur l'ensemble du territoire européen et, pour la
France, quatre manifestations étaient programmées à Saint-Brieuc, Calais, Bordeaux et Montpellier. Un meeting au cours duquel je suis intervenu était organisé
à Rungis, près de Paris, le 7
février.
À Calais, cette manifestation était interdite par le ministre de l'Intérieur pour
des raisons fallacieuses et de simple impuissance devant des événements qui
dépassent totalement le gouvernement incapable de faire régner la légalité sur
notre territoire. Le général PIQUEMAL
le savait. Il a toutefois considéré que l'intérêt supérieur des peuples
européens, et particulièrement du peuple français et de cette France charnelle
qui nous unit, lui commandait de braver cette interdiction. Je salue son courage et appelle les
Français à lui manifester maintenant leur soutien et leur solidarité.
L'arrestation de ce serviteur de l’État et de
la Nation, comme le sont tous ceux qui servent ou qui ont servi sous
l'uniforme, constitue une manœuvre
d'intimidation d'un gouvernement aux abois qui tente de bâillonner la liberté
d'expression de patriotes qui ont une vision de la France et de la Nation
française dont ceux qui nous gouvernent sont incapables, leur seule
préoccupation étant de gagner des élections. De plus, ils n'ont pas conscience
que leur réaction irréfléchie favorise
la radicalisation des esprits.
Cette manœuvre d'intimidation s'inscrit dans une démarche
totalitaire
que le Chef d’État-major des Armées a pu lui-même relever lors de sa dernière
audition au Sénat lorsqu'un sénateur lui a demandé de faire taire certains
militaires en retraite. Il en est de même lorsqu'on reçoit d'un autre élu du
peuple un message assassin qui se termine par « avec le regret que la France ait
pu vous compter parmi ses généraux ».
Il faut qu'ils sachent qu'un général n'est
jamais en retraite, même s'il n'est plus en activité, car il continue de servir
la France d'une autre façon, même s'il est évident qu'il prend parfois des
risques. Mais comme l'a dit le poète « un général ne se rend jamais, même à
l'évidence ».
Seule compte la
France. Nous sommes les sentinelles et
les gardiens de la mémoire et de l'histoire de la Nation que nous avons le
devoir de défendre et de transmettre. Et si nos camarades d'active sont
soumis au devoir de réserve, et c'est bien compréhensible, ceux qui ne le sont
plus ont un devoir d'expression,
comme tout citoyen, et même plus en raison de leurs expériences diverses au
service de la France et de son peuple.
Alors, face à ces provocations grossières
d'un gouvernement nerveux et contesté, seulement capable d'intimider les vrais
patriotes, mais incapable, par manque de courage politique, de faire appliquer
la loi sur l'ensemble du territoire, il nous faut rester calmes. Mais nous
devons également être déterminés et résister pour redonner leur fierté aux Français au lieu de les maintenir dans la
haine de soi injustifiée afin de leur rendre l'espoir pour redresser cette
France que nous aimons tous. Nos
gouvernants qui confondent la France avec la République la guident vers le
chaos. Ils ont oublié que l'essence du politique c'est d'assurer la
sécurité à l'extérieur et la concorde à l'intérieur. Ils devraient savoir qu'ils ne sont que les fondés de pouvoir d'un
souverain qui s'appelle le peuple. Et en démocratie le peuple est souverain. Alors,
qu'on lui donne la parole.
Ensemble
pour notre patrie charnelle. Vive la France éternelle.
Général
Antoine MARTINEZ