COMMUNIQUÉ
Communiqué de Presse de Marine
Le Pen, Présidente du Front National
Le ministre de l’agriculture M.Le Foll est
rentré bredouille de Bruxelles, n’ayant rien pu obtenir de l’Union Européenne
pour nos éleveurs. Tout au plus le commissaire européen à l’agriculture a
daigné accepter de venir à Paris fin février. Les paysans français attendront.
Outre l’immense naïveté de cette démarche,
qui feint de croire que ceux qui détruisent l’agriculture française pourraient
aujourd’hui constituer une solution à la crise agricole, l’échec de M.Le Foll révèle le coût très élevé pour notre pays des
abandons successifs de souveraineté, notamment en matière agricole.
La France ne peut pas décider de sauver son agriculture,
ni l’alimentation et le mode de vie qui va avec, parce qu’elle n’en a plus le
droit.
Elle s’est enchaînée dans les traités et les directives.
Voudrait-on remettre
en place des quotas laitiers ? Il faut l’accord de Bruxelles, et donc de
l’Allemagne. Veut-on se retirer du traité TAFTA ? C’est à l’Union Européenne
d’en décider. Idem sur tous les sujets majeurs, du protectionnisme agricole aux
sanctions contre la Russie.
Sans
souveraineté nous sommes condamnés à regarder l’agriculture mourir.
Or notre avenir ne peut pas dépendre du bon
vouloir des autres. Notre devoir est de servir l’intérêt national et de nous en
donner tous les moyens.
Cette
même analyse a conduit le gouvernement britannique à organiser prochainement un
référendum sur l’appartenance de son pays à l’UE, suscitant l’incompréhension
de l’ensemble des élites auto proclamées, le gouvernement Hollande en tête.
C’est
ce chemin de liberté que les Français doivent sérieusement envisager
d’emprunter avant que les dégâts économiques et sociaux ne soient
irréversibles.