POLITIQUE
Après l’arrestation du Général Piquemal alors qu’il participait à une manifestation interdite du mouvement anti-Islam Pegida à Calais le 6 février, les personnalités politiques ont été particulièrement nombreuses à réagir, surtout à droite.
Le Front
National s'indigne
Les membres du Front National ont unanimement
protesté contre cette arrestation sur les réseaux sociaux. Le Secrétaire
général du parti, Nicolas Bay s'est indigné des agissements d'un «État
PS qui hait les valeurs patriotiques».
La députée Marion Maréchal-Le Pen a elle
aussi apporté son soutien au Général, de même que Gilbert Collard, Secrétaire
général du Rassemblement Bleu Marine, qui a qualifié son arrestation de «honte».
Le Sénateur du parti de Marine Le Pen,
Stéphane Ravier, a rallié l'indignation de ses colistiers, qualifiant
l'incident d'«injure du pouvoir à l’héroïsme français».
Quant au maire de
Béziers, proche du FN, Robert Ménard, il a tweeté : «Clandestins en liberté, Général
arrêté, bienvenue en Hollandie». Réagissant ensuite à l'annonce de la
comparution immédiate du Général, qui devait être jugé lundi, il a estimé
que la justice était «plus rapide avec un Général patriote qu’avec
les voyous du quotidien».
Pour Thierry
Mariani, il y a un double standard en France
Contacté par RT France, le député des
Républicains a estimé qu’il y avait un deux poids deux mesures dans le
traitement des manifestations en France. S’il a insisté sur le fait que tous
les débordements racistes devaient être condamnés, l’arrestation de ce général,
«qui
ne présentait aucun danger», lui semble profondément choquante.
Thierry Mariani a
également fait remarquer que la comparution dès lundi du général Piquemal pour
«non-dissolution
de manifestation après sommation» était exceptionnelle en France. «J’espère
que tous les manifestants gauchistes qui ne dissolvent pas les rassemblements
après sommation seront traités de la même manière», a-t-il déclaré,
ajoutant qu’il y avait un double standard entre les manifestants en faveur des
migrants et l’arrestation du Général Piquemal dans le rassemblement de Pegida.