ÉCONOMIE
Pour renouveler sa flotte
vieillissante, Abbas Akhoundi, le ministre des Transports iranien a annoncé une
commande de 114 appareils.
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En
Iran, le ministre des Transports a annoncé qu’un accord provisoire avec Airbus
a été conclu. Au total, Abbas Akhoundi annonce la commande de 114 appareils qui sera finalisée le 27 janvier prochain lors de la
visite de son président, Hassan Rohani, en France. L’objectif est clair :
moderniser la flotte aérienne civile iranienne. Ce contrat n'aurait pu voir le jour avant la levée des sanctions
occidentales contre l'Iran l'année dernière.
Aujourd'hui, les besoins de
l'Iran en matière de transport aérien sont énormes. Téhéran possède environ 150 avions, tous
ont une vingtaine d’année. Les différentes compagnies d'aviation iraniennes
possèdent des Airbus, des Boeing et des Tupolev russes.
Pour renouveler
sa flotte vieillissante, le ministre des Transports a annoncé une commande de
114 appareils. Abbas Akhoundi a par ailleurs affirmé que
l'Iran avait besoin à terme de 400 appareils long-courriers et moyen-courriers
ainsi que de 100 appareils court-courriers pour ses liaisons intérieures.
Dans la course à ce vaste
marché qui s'ouvre aux avionneurs mondiaux le constructeur européen Airbus bénéficie d'un temps d'avance
sur son concurrent américain Boeing.
En effet, le trésor
américain n'a pas encore autorisé Boeing à négocier avec les compagnies
aériennes iraniennes. Mais cela ne saurait tarder, l'Iran serait dès à présent
intéressé par l'achat d'une centaine de Boeing.
Face
à cette annonce de très gros contrats, Airbus reste prudent et refuse à ce
stade de confirmer les chiffres avancés par les autorités des transports à
Téhéran.