Oui, jusqu’au jour où ça va vraiment déraper !...
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l fonce, en voiture, sur des militaires français, en faction
devant une mosquée, pour assurer la protection des fidèles musulmans. D’accord.
Les protéger de qui ? Peut-être, d’une attaque venue de gamins, en colonie,
pour les vacances de Noël, à Valence !
Possible. Avec les « djeunes »,
on ne sait jamais !n
Il s’y est repris plusieurs
fois. D’accord. Il était déterminé.
Il a crié «
allah akbar » et a récité une prière musulmane. Dixit les témoins. Aux
abords d’une mosquée, des témoins qui comprennent et reconnaissent une prière
arabe ne peuvent qu’être, arabes, eux-mêmes. D’accord. On dira que ce sont des témoins fiables.
Il est français, de
confession musulmane et d’origine tunisienne. Il habite Lyon. Sa voiture est
immatriculée en Savoie. D’accord. On
a compris, c’est une « chance pour la France », en
visite à Valence.
Il est musulman pratiquant.
Fréquente la mosquée de Bron. L’imam de sa mosquée ne l’a jamais signalé à la
police. Il n’est pas radicalisé. Il n’est pas fiché « S ». Donc, il n’est pas
terroriste. C’est le verdict du Préfet
de la Drôme.
Selon lui, c’est un individu
tout à fait normal qui aurait, au moment de son action non-terroriste – donc,
non-criminelle - crié « allah akbar », comme vous auriez
dit «
Bonjour ! »
Toujours, selon ce représentant
de l’État, l’individu normal a déclaré, lors de son interrogatoire : « […]
avoir souhaité tuer des militaires parce que les militaires tuent des gens ».
Mais, ce sont des paroles confuses, précise ce Préfet.
Pas d’inquiétude, dans les
chaumières, s’il vous plait. Si la Voix de son Président vous dit qu’il n’y a
pas de souci à se faire, faut pas s’en faire. On a assez de soucis avec les terroristes qui veulent tuer des civils
pour s’inquiéter des non-terroristes qui veulent tuer des militaires français. N’est-ce
pas ?
Quelles conclusions doit-on
tirer de ces infos transmises à la Nation par le Préfet de la Drôme ?
Si vous êtes, vous aussi, un
Français normal, vous vous dites que n’importe
quel musulman, se promenant dans les rues de nos villes et de nos villages,
peut attenter à la vie des Français sans qu’il soit qualifié, pour autant, de
terroriste.
Que, donc, nous avons le
droit de nous poser la question essentielle sinon vitale : existe-t-il, en
France, des musulmans « modérés » ?
Pouvons-nous, à présent,
faire confiance aux musulmans que nous allons, inévitablement, croiser dans les
rues ?
Parce que, en effet, si les «
autorités » avaient reconnu que l’acte de ce musulman relevait du
terrorisme, nous en aurions conclu que c’en était un énième de plus qui
traînait dans notre pays.
Mais, à trop vouloir nous
rassurer, euh… non ! À trop vouloir se disculper de la faillite de cet état
d’urgence qui ne sert à rien, de ce « pas d’amalgame » qui s’avère
chimérique, de ce « vivre-ensemble » utopique, ces autorités
reconnaissent qu’ils sont dans l’impossibilité absolue de nous protéger des
actions violentes des musulmans, extrémistes ou pas.
Ainsi, le «
chef de guerre » assénant la veille, dans ses vœux au bon peuple, « qu’il le protègerait » (contre le
terrorisme, nddl), peut toujours aller se rhabiller. Il n’aura jamais rien fait de bon ni pour la France ni pour les
Français, pendant tout son exercice au sommet.
Sauf… À nous confirmer ce
que, déjà, nous savions. Nous sommes envahis par des assassins-terroristes,
avérés ou en devenir, reconnus ou ignorés, qui passent à l’action en se moquant
de ses effets de manche, de ses patrouilles militaires et de sa prose
paternaliste.
Après
l’attentat contre nos militaires en mission à Valence, demain, regarderons-nous
les arabo-musulmans avec les mêmes yeux que nous les voyions hier ? Rien n’est
moins sûr.n