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lors qu’un renforcement des contrôles douaniers a été annoncé à
la frontière franco-belge suite aux attentats de Paris, plusieurs personnes
ayant pu passer la frontière entre les deux pays sans être interceptées ont
fait part de leur stupeur sur Internet, rapporte 7sur7.be.n
Par conséquent, plusieurs
communes de la zone frontalière mettent en œuvre tant bien que mal des
dispositifs afin d’alléger le labeur des forces de police qui manque de personnel,
explique le média.
Sur les routes secondaires de
la frontière, les usagers peuvent faire la navette entre les deux pays sans
avoir à soucier du moindre contrôle. Il s’agit d’une véritable passoire, a
dénoncé un « navetteur ».
Sur Twitter, les clichés
témoignant de cette situation ont été diffusés. Jusqu’au milieu de la semaine,
la police était absente des routes secondaires. Ces photos permettent de se
rendre compte de la tâche ardue que représente le quadrillage d’une superficie
de 620 kilomètres séparant la France et la Belgique, explique 7sur7.
Certaines communes comme Erquelinnes
ont pris des mesures afin de combler cette pénurie des contrôles. David Lavaux,
bourgmestre d’Erquelinnes, a ainsi décidé exceptionnellement de clôturer
certaines zones de passage en plaçant des blocs de béton censés alléger le
travail des forces de police de Lermes qui se voient dans l’incapacité de
réaliser des contrôles permanents.
« Il s’agit d’un total de
plus de vingt points de passage. Notre zone de police de Lermes ne compte que
54 policiers », explique le bourgmestre qui précise que dès lors, il est
matériellement impossible d'assurer des contrôles sur tous les points.n