Communiqué de Gilles Lebreton, député européen
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u Parlement européen, l’aveuglement des européistes face aux
menaces sécuritaires et identitaires ne se dément pas. Quelques jours seulement
après les attentats de Paris, les commissions Libertés civiles et Pétitions,
réunies dans le cadre d’une procédure accélérée, ont voté une résolution sur
Frontex permettant de faciliter les plaintes des migrants contre les
garde-frontières : 62 voix pour, 11 voix contre et 6 abstentions.n
Cette résolution prévoit que
Frontex, l’agence européenne de gestion des frontières, facilite les plaintes
des migrants relatives à d’éventuelles violations de leurs droits, alors qu’ils
sont eux-mêmes présents sur notre territoire en toute illégalité. Cette
procédure prévoit également que des tiers, tels que des ONG grassement subventionnées,
puissent déposer des plaintes au nom des migrants. Pour enfoncer le clou, les
députés européistes préconisent une campagne d’information auprès des migrants
pour être certains qu’ils utiliseront ce recours… Tout cela tend bien sûr vers un seul but : réduire encore le nombre
d’expulsions, déjà quasi-nul.
Ce rapport voté en
commission sera de nouveau soumis au vote le 2 décembre prochain en séance
plénière. Dernièrement, les socialistes et les Républicains ont affiché
ostensiblement une fermeté toute nouvelle en matière d’immigration et de
sécurité : nous aurons l’occasion de voir, lors de cette plénière à Bruxelles,
si cette fermeté passera aussi bien la frontière que les migrants.n