«La France vient de vivre des heures tragiques face au
terrorisme.»F.Hollande
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u te fous de nous,
Président ?
En 1981, tu étais déjà
chargé de mission pour l’Élysée sous François Mitterrand. Tu ne te souviens pas
de l’attentat de la rue des Rosiers, le 9 août 1982, qui a fait 6 morts et 22
blessés, ou bien est-ce parce que c’était un attentat antisémite qu’il compte
pour beurre ?
Considères-tu les
Français de confession juive comme des Français de seconde zone ? Des Français
contre lesquels les musulmans extrémistes et, même, les plus modérés vouent une
haine séculaire.¢
Je
te signale, au passage, que cet attentat a été attribué au Fatah d’Abou Nibal,
dont le frère en révolution n’est autre que Abou Maden alias Mahmoud Abbas, que
tu as embrassé avec ferveur et avec lequel tu as défilé, le dimanche 11
janvier, dans les rues de Paris. Avait-il sa place, là, ce jour-là ?
Pourquoi
n’avoir pas invité Bouteflika, la brochette eut été complète ? Les terroristes
avec du sang des Français sur les mains défilant au côté de notre « chef »
d’État, quelle honte !
Et
l’attentat du RER à la gare Saint Michel, tu t’en souviens, il a fait huit
morts et 117 blessés ? C’était le 25 juillet 1995 à 17 heures en plein heure
d’affluence. N’étaient-ce pas des Français, ceux-là ?
Et
je t’épargne toutes les autres bombes ou engins piégés qui ont suivi, cette même
année 1995, occasionnant : le 17 août - 17 blessés, le 26 août, le 3 septembre
- 4 blessés, le 7 septembre - 14 blessés, le 6 octobre – 16 blessés, le 17
octobre – 30 blessés.
Je dois en oublier,
certainement, je m’en excuse auprès des victimes.
Tous
ces attentats ont été attribués à un GIA (Groupe Islamiste Armé) algérien.
Quatre, seulement quatre, de ces terroristes ont été appréhendés et embastillés
dans les prisons françaises. Ils étaient à bonne école, tous ceux qui les ont
côtoyés en prison. Ils ont même certainement appris à fabriquer des bombes !
Et
c’est par la main d’un franco-algérien, encore, que sont tombés des soldats
Français et des enfants Juifs, à Toulouse, en mars 2012.
L’Algérie. On en
revient à cette funeste Algérie.
As-tu
remarqué, Président, que la quasi-totalité des terroristes islamistes tuant des
Français sur notre sol, sont issus de l’immigration algérienne ou pire, des
franco-algériens ? D’ailleurs, comme en 1995, les services secrets algériens
ont prévenu les services secrets français, tout comme aujourd’hui en 2015, de
l’imminence des attentats qui allaient être perpétrés. Un ancien chef des
services algériens a même déclaré qu’ils vous avaient signalé l’endroit exact
des futurs attentats qui ont fait tant
de morts et de blessés chez nous.
Oui, je suppose que tu
le sais mais… l’Algérie reste intouchable, n’est-ce pas ?
Et
cet attentat, presque un génocide, le 5 juillet 1962 à Oran, en Algérie encore
Française selon vos accords et les milliers de Français morts parce que vous ne
les avez pas défendus. Tu l’as oublié ?
Quand
tu envoies nos soldats français se battre au Mali contre les terroristes d’El
Qaïda au Maghreb islamique, nous ne sommes pas en guerre contre les islamistes…
d’Algérie ?
Et
aujourd’hui, tu dis, comme si c’était la première fois : « La France est en guerre
contre le terrorisme ! » Quel
mensonge !
Tu
sais très bien que la France est entrée en guerre contre le terrorisme
islamiste en 1954, précisément en Algérie et qu’elle n’a jamais cessé de subir
le terrorisme islamiste.
Il
y a eu, certes, une période d’accalmie qui a duré à peine 10 ans. Et depuis,
nous, les citoyens lambda, en France, ne cessons de payer pour vos actes
inconsidérés, les tiens et ceux de tes prédécesseurs.
Bien
sûr, aujourd’hui, des millions de musulmans - islamistes – de toutes origines
ont rejoint leurs rangs et les franco-algériens sont légions, notamment en
Syrie.
Mais
j’aimerais bien, président, que tu ne te poses pas en victime. Que tu ne te
présentes pas comme un homme soudain surpris par un adversaire que tu croyais
ton ami. Par ces « loups solitaires », ces « déséquilibrés mentaux » qui sont venus subitement attaquer la
France.
Je
pense comme la majorité des Français, tu le sais. Même ceux qui ont défilé dans
les rues de cette France qu’on aime, ne sont pas dupes. Il y a bien longtemps
que les Français ont ce ressenti. Ils sont en guerre, oui mais, victimes !
Et toi, comme les
singes de la sagesse, tu as fait celui qui ne voyait pas, n’entendait pas et tu
as laissé faire.
Bien
sûr, tu n’es pas le premier à avoir agi comme ça. Mais, voilà, aujourd’hui,
c’est toi mon « Président ».¢