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on,
évidemment ! Nul n’a tous les droits ! Bénéficier d’un droit, c’est
avant tout l’avoir mérité ! Le simple fait de naître n’ouvre pas tous les
droits ! Une naissance n’a jamais donné, comme en un conte de fées, le
droit de n’importe quel « né » à n’importe quoi ! A nulle
époque, dans nulle civilisation, le droit à avoir des droits n’a jamais été
évident ni immédiat !
Un droit, ça se mérite !
As-tu le droit de piloter un avion ? Non ! Ce droit, tu dois le mériter ;
as-tu le droit, en Europe, de rouler à gauche ? Ni même celui de conduire
un véhicule : ce droit, tu dois le mériter en obtenant le permis de
conduire !!! As-tu le droit d’imposer tes volontés à ton voisin, ou, moins
encore, à ta voisine !!! Et surtout, tu n’as pas le droit d’imposer tes
caprices sexuels, même si tu les baptise « sociétaux », aux enfants
de ta concubine !... ou de ton concubin ! Les plus enragés anarchistes admettent que les droits s’arrêtent là où
commencent ceux du voisin...
Car, si la folie d’une
« égalité des droits » était admissible, il faudrait alors que tu comprennes
et t’en souviennes, et que tu admettes, que tout enfant a le droit, lui ou elle
aussi, à avoir un vrai père et une vraie mère, le droit de se développer dans une
atmosphère familiale, entre la tendresse maternelle et l’autorité d’une père !
La pire dérive des mots,
source de tant de maux, est l’application béate et devenue universelle de
l’idée d’égalité. Car ce terme ne signifie absolument rien, mais rien du
tout ; ce n’est que dans un cauchemardesque salmigondis d’incompréhensions
mêlées à des slogans mal exprimés et encore plus mal digérés, qu’une telle
« vérité » a pu se propager, comme une contagion épidémique devenue
endémique, et pervertir toutes les relations sociales. Il suffit de se poser la
moindre question, pour trouver immédiatement les limites de ce rêve fou :
si je ne suis pas doué pour les mathématiques, aurai-je « le droit »
de vouloir être ingénieur ? si je suis doué pour le chant, aurai-je le
droit de vouloir être alpiniste ? Et si je ne suis pas souple, aurai-je le
droit de vouloir être acrobate ?
Et
comment ose-t-on prétendre que le « droit » (en fait une simple
tolérance dans certaines civilisations laxistes, dénié dans d’autres qui
condamnent toute déviation sexuelle à la
peine de mort), implique le droit de dénaturer l’idée de famille, serait le
« droit » de prétendre qu’une minorité psychotique devrait sortir de
la sphère restreinte de la vie privée pour devenir une loi imposée aux générations
futures ???
Citer Nietzsche est
devenu follement incorrect, en notre pays intoxiqué par les rêves insensés des
propagandistes des fourmis « unigenristes » jaloux des succès – y
compris en amour vrai – de ceux qui n’ont pas peur de l’effort, mais une
question surgit des réflexions que parlait Zarathoustra ; et moi, je
n’ai pas peur de la citer, car la vérité n’est jamais politique mais
toujours valable et bonne à dire « Mais moi je te demande : Es-tu un
homme qui a le droit de souhaiter avoir un enfant ? ... Es-tu le victorieux,
le dominateur de toi-même, le maître de tes sens, le seigneur de tes vertus ? »
Et plus loin, il poursuit par cette magnifique formule : « Mariage :
c’est ainsi que je nomme la volonté de créer à deux l’un qui est davantage que
ceux qui le créèrent... »...
Oui,
ainsi parlait Zarathoustra !!!
Et je cite Nietzsche envers et contre les esprits superficiels qui ont pensé
qu’il fut un précurseur du national-socialisme, comme Wagner l’a été ailleurs...
Mais la vérité est vraie, quelle que soit la bouche qui la crie – tout comme un
slogan est un mensonge, quel que soit le politicien qui l’a inventé.
Et
la nécessité de crier « Aux
assassins de notre Nation », je la crie mais vous devriez la crier aussi –
pour les enfants de vos enfants – et leurs enfants si ce sera encore
possible... Le Crieur du Cœur.