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hez les peuples
tourmentés par leur vie dans l’au-delà, portant le deuil de leur mort au cours
de leur vie, il n’y a d’amour de sa patrie que dans sa disparition au profit de
l’Oumma islamique. Tout doit rester figer dans la pierre noire à laquelle, ils
vouent un véritable culte « païen ». Le passé se conjugue au présent,
le futur est absent. La langue arabe ignore le temps à venir. Seul le
passé-présent est leur motus-vivendi. Même quand ils font, ou on leur fait
croire, qu’ils ont fait des révolutions, c’est pour renouer avec le passé et réinstaurer
un ordre ancien sur le modèle fasciste. ¢
L’islam n’offre
aucune perspective à ses fidèles d’un
monde meilleur sur terre. C’est en soi une hérésie.
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Contrairement
au bolchevisme, l’islam n’offre aucune
perspective à ses fidèles d’un monde meilleur sur terre. C’est en soi une hérésie.
Aucune mutation sociale, politique et humaine n’a lieu d’être. Tout est
basé sur le principe de l’immuabilité absolue. Alors que le bolchevisme prône
le changement et la rupture avec l’ordre ancien. L’islam est dépourvu d’une vision dynamique du monde. Ses adeptes
ont pour seule obligation d’adopter la même posture, de s’inscrire dans la
continuité de leurs vaillants aïeux, auxquels ne les lient aucune parenté ethnique
et culturel. Mais tout doit fonctionner sur le modèle d‘un schéma sectaire où
les membres sont liés par des liens occultes et mystiques qui font office de
chaînes les rattachant les uns aux autres pour en faire un corps uniforme et aggloméré.
Un islam qui se croit tout permis |
Censés
s’agréger les uns aux autres pour former un même corps, oumma, aucun membre n’est
en droit de rompre cet ordonnancement voulu par Allah, sous peine d’en essuyer
les foudres suprêmes. Imbriqués et emboîtés les uns aux autres, avec un ordre
hiérarchique toutefois entre les morceaux du puzzle musulman, chacun doit
veiller à conserver la place qu’Allah lui a réservée. Il ne doit y avoir par conséquent aucun mouvement dynamique. Tout
doit rester immuable avec une interdiction d’intervertir l’ordre voulu par
Allah. Pour attiser la colère d’Allah, et exciter ses pulsions mortifères et violentes,
au lieu de résilier, les musulmans se résignent.
Tout
changement est assimilé à une malédiction divine, une Fitna, qu’ils ne sont pas
prêts d’affronter. Rares sont les peuples qui se soulèvent et s’insurgent
contre les injustices et la dégradation infamante de leurs conditions de vie
parce qu’ils ne font qu’assumer ce que dieu leur a octroyé. Seules l’obéissance et la soumission à sa
volonté sont leur moteur de vie. L’homme n’est pas doté d’une volonté
propre, il est sur terre pour suivre la voie que dieu pour les uns et les esprits
chez les autres tels les haïtiens qui pratiquent le culte à l’esprit avec le
monde invisible.
On ne rêve pas de changer sa vie et
d’un monde meilleur pour soi et les générations futures, on rêve de ce que sera
de sa vie à sa résurrection.
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Que
ces peuples soient tournés vers le monothéisme ou le paganisme, ils s’adonnent
à des rituels syncrétiques combinant les deux comme en Tunisie avec les rituels
maraboutiques et d’occultisme basés sur le culte de la personnalité,
l’idolâtrie, la sanctification de la personne, la magie noire, l’envoûtement,
la possession, l’invocation des esprits, la sorcellerie. On ne rêve pas de changer sa vie et d’un monde meilleur pour soi et les
générations futures, on rêve de ce que sera de sa vie à sa résurrection. Quant
à leur désespoir sur terre, il n’est qu’un espoir pour une vie
meilleure dans l’au-delà.
Dans
un monde gouverné par la main invisible toutes tentatives de tourner la page du
passé deviennent un sacrilège et s’évanouissent dans les méandres de la pensée.
Les poids des traditions qui font office de loi de la pesanteur annihilent
toute volonté de rupture et freinent ainsi les populations dans leurs
désirs d’abandonner leurs pratiques culturelles ancestrales qui sont
leur matrice maternelle au profit de nouvelles valeurs étrangères libératrices
des énergies et qui portent en elles les germes des libertés et de dignité
humaine.
Islam: la monotonie d'une société soumise aux obligations cultuelles quotidiennes |
À
l’accès et l’exercice aux droits fondamentaux, on préfère la soumission aux obligations cultuelles et s’enfermer mentalement
dans un monde hallucinatoire et anxiogène où la réflexion repose sur des mécanismes irrationnels, superfétatoires,
nourrie essentiellement par la rémission à dieu et aux esprits malins inspirés
par Satan et la magnificence divine et les Saints protecteurs auxquels les
nazi-islamistes vouent une haine féroce, de peur qu’ils ne fassent de l’ombre
au Démiurge. Ignorant tels qu’ils sont de la place de ses saints dans
l’identité tunisienne, qui sont la preuve vivante d’un islam contextualisé et
adapté aux us et coutumes des pays où il s’était implanté. Dans un tel
environnement culturel et cultuel où le mode de vie des gens, leur mode de
pensée et leurs comportements sociaux sont dépourvus de toute rationalité et
d’objectivisme, fondés sur le négativisme social où les processus sociaux sont prédéterminés
, préconçus et inspirés par un système de croyance les rendant immuables et
transtemporel.
Ø
Cette
psychopathologie sociale propre aux sociétés conservatrices s’accompagnent généralement
par des symptômes du repli sur soi, la peur du changement, les délires
mystico-paranoïdes, la passivité, violence pour extérioriser ses frustrations,
troubles de la personnalité, la sclérose identitaire, l’incurie intellectuelle,
l’immobilisme, la nostalgie du passé, les troubles de conscience et
d’affirmation de soi, les troubles des conduites sociales, la mise en scène
hystérique collective où les sujets miment, simulent et se défoulent sur cet
autre, le bouc-émissaire, leur souffre-douleur, l’objet fantasmé de leur
courroux, diabolisé et honni.
Le mal qui est en soi
se trouve toujours projeté sur l’autre. Cet autre que l’on jalouse et envie intérieurement
mais qui les obsède et les tourmente inconsciemment du fait de leur intolérance
pathologique à la différence. Quelque part cet autre comble le vide sidéral qui
est en eux et que pour leur propre survie ils se doivent de le faire exister
pour assouvir leur aversion d’eux-mêmes.
Toute manifestation de haine vis-à-vis d’autrui est en réalité symptomatique de
la haine de soi et une forme avouée d’auto suicide.
Comme
la société est par définition un agrégat d’individus, il est évident qu’elle ne
peut être que leur produit, contaminé et irradié par leurs symptômes :
le fidèle reflet, le miroir qui réfléchit tous les signes en usage dans une
société, en l’occurrence la société tunisienne. Le remède que veut lui
appliquer ces nombreux charlatans et gourous qui prospèrent sur le terreau de
son mal-être est plutôt la cause principale des graves troubles psychiques et névrotiques
qui gangrènent le corps social tunisien, on ne pas peut soigner l’origine du
mal par les symptômes du mal profond inhérent à une culture liberticide,
oppressante, castratrice, culpabilisante négatrice de l’individu
fondée sur un système de croyance totalitaire et fascisant régissant tous les
aspects de la vie des gens dans leur moindre petit détail dans toutes les étapes
de la vie et jusqu’à la mort.
Socialement et
individuellement tout doit
s’articuler
autour des schémas de pratiques
cultuelles rythmant l’organisation
sociétale et
personnelle.
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Les
espaces de libertés sont prohibés au nom du sacré et qui fait de l’interdit la
seule norme de vie sociale et individuelle. Socialement et individuellement tout doit s’articuler autour des
schémas de pratiques cultuelles rythmant l’organisation sociétale et personnelle.
Comme cela se produit souvent, plus les peuples sont enfiévrés par la religion,
plus ils sont enclins aux croyances surnaturelles et para naturelles que les
confréries sectaires et maraboutiques leur distillent pour remédier à leurs
carences psycho-affectives et à ce besoin de réponses perceptibles, palpables
et immédiates à leurs questionnements existentiels. Paradoxalement, ces peuples
à défaut de rêver s’illusionnent sur le déroulement des évènements futurs comme
si cela correspondrait à un besoin thérapeutique absolu. Besoin de s’en
remettre à l’autre, à Dieu mais rarement à soi.
Rached Ghannouchi, charognard terroriste |
La
solution n’est pas en soi, la clé est souvent entre les mains du tiers, ce
tiers soit invisible soit visible qui prend la forme d’un gourou ou de
marabout, une figure tutélaire et idolâtrée tel l’illuminé Rached Ghannouchi, charognard terroriste, artisan majeur des assassinats
politiques en Tunisie, dont celui de Chokri Belaïd. Pourvoyeur de chair à canon
pour la Syrie et que tout donne à penser qu’il serait impliqué dans l’attaque
terroriste contre les 2 sites gaziers dans le Sud-Ouest algérien.
Un
des principaux maîtres à penser du terrorisme djihadiste, et interface attitré
entre l’Émir du Qatar, Dr Jekyll en Occident et Mr Hyde en Orient, faute d’être
un Calife, il a gagné ses galons de Calife de la corruption, et la nébuleuse
islamiste. Depuis son retour ubuesque en Tunisie, il se comporte comme le
sauveur ou le messie attendu en usant d’artifices ésotériques charismatiques,
de manœuvre de manipulations mentales qui sous-tendent généralement les
actes de terrorisme mental pour rallier et haranguer les foules, en exaltant
leur ego fruste et frustre un peu comme le faisait Hitler en Allemagne nazie.
En conclusion, on ne
peut pas élaborer un diagnostic fiable de tous les signes observés dans le
champ social tunisien depuis le 14 janvier 2011 et surtout révélés au grand
jour par sa Révolution sans recours à la sémiologie psychiatrique. ¢
Savoir
ou se faire avoir