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e Navarrais Abel
Azcona, « artiste d’art performance international », a reçu des menaces
de mort à cause de son numéro «Manger un coran» dans lequel il mange des pages
du livre « sacré » des mahométans.
Le
numéro fait partie d’un projet de recherche commencé lors d’un stage sur le
thème de l’intégrisme religieux et le besoin de «se nourrir de fiction, de
mensonges et de peur». Plus précisément, ce numéro, qui est une critique du
radicalisme religieux, consiste en un aménagement, une performance et une
vidéo, et l’artiste se nourrit d’un exemplaire du coran pendant huit heures.
«Je
crois en la liberté d'expression, la provocation et la liberté artistique, et
je vais certainement continuer à le faire aujourd'hui, demain, et toujours»,
déclare Abel Azcona, qui a reçu des menaces anonymes par lettres, e-mails et
messages textes.
«Je
crois à l’art pour exprimer la critique et susciter des débats sur la politique
de l’identité», ajoute l’artiste, qui est critiqué depuis ses débuts dans l’art
performance, «mais ils ne pourront jamais changer ma façon de penser et de
travailler.
Qui plus est, les menaces clarifient ma démarche, et je sais que je
suis sur la bonne voie». C’est pourquoi il continuera d’utiliser l’art «comme
arme critique pour tous ceux qui veulent le sentir et l’écouter».
Vivant
présentement à Pampelune, Abel Azcona a travaillé en Espagne, en France, en
Angleterre, en Allemagne, au Mexique, au Venezuela, en Colombie, au Pérou, en
Argentine, aux États-Unis, aux Philippines et au Japon.
Source
: Deia (espagnol), 20 février 2013, via Islam versus Europe (anglais).
Traduction de l'anglais par Poste de veille