N
|
on !
Je ne vous parlerai pas de chevaux !!! Certes, je n’aime guère les ruades,
ni les éventuels emballements des chevaux ; mais la cavalerie dont je vous
entretiendrai aujourd’hui est celle, coutumière de certains emballements –
infiniment plus graves que les écarts de certains de ces animaux...
En termes financiers, la
cavalerie est un délit qui consiste en somme à payer une dette en en
contractant une autre, plus ou moins licite, voire frauduleuse, et souvent sur
l’affirmation de belles promesses (vous savez, de celles qui rendent les fous
joyeux !!!). Car, au fond, la fin ne justifie pas tous les moyens, surtout
quand la fin visée n’est pas très « nette » et que les moyens sont,
pour le moins répréhensibles, voire même à la limite de l’action criminelle.
En application pratique
de ces idées, je ne trouve pas très réjouissantes les informations dont nous
saturent les radios, télévisions et quotidiens comme certains magazines, qui
font semblant de trouver réjouissante la moindre baisse du taux d’intérêt de
chaque emprunt d’État qui affaiblit un peu plus la zone euro – c’est-à-dire
votre avenir proche et celui de vos enfants !!!
Car ces emprunts, en grande partie destinés à payer les intérêts des emprunts précédents, ce qui ne font qu’augmenter le total de la dette nationale (pompeusement masquée sous le titre de dette souveraine alors que vous, le peuple souverain, ne l’êtes pas du tout, souverain), et sont en fait des actes de cavalerie, qui seraient punis s’il s’agissait de vos finances personnelles !!!
Car ces emprunts, en grande partie destinés à payer les intérêts des emprunts précédents, ce qui ne font qu’augmenter le total de la dette nationale (pompeusement masquée sous le titre de dette souveraine alors que vous, le peuple souverain, ne l’êtes pas du tout, souverain), et sont en fait des actes de cavalerie, qui seraient punis s’il s’agissait de vos finances personnelles !!!
Lorsque, enfant puis
lycéen, j’étudiais l’Histoire de France (oui, cela existait encore !!!) on
a longtemps critiqué un roi qui aurait dit un jour « Après moi, le déluge ! » ;
mais cet esprit critique n’existe plus : il a été soigneusement dilué puis
effacé par les artifices du mensongèrement correct ; mais en réalité, dans
les faits concrets, on applique cet axiome de budget en budget, de programme
aberrant en programme fallacieux : c’est vous qui allez payer, cessez donc
d’en douter !!! Et si ce n’est vous, ce sont vos enfants qui en
souffriront ; et songez que ces
emprunts ne sont pas contractés auprès d’États, mais de banques privées, que de
plus il faudra renflouer, intérêts inclus...
Et si, de plus, il faudra
bientôt payer aussi les dettes inconsidérées d’États euro-monnayés, - ce ne
sera pas les Grecs ni d’autres qui viendront payer les vôtres : ils ont
les leurs et ça leur suffit !
Mais que de miracles on
vous promet pour quelques électeurs de plus – quelles qu’en soient les
conséquences futures ; car c’est
vous qui devrez les payer, ces dettes, et non pas ceux qui les auront
votées !!! Nul ne vous a jamais révélé que ces dépenses des États, décidées
par-dessus vos têtes, promis aux uns sur le dos des autres, c’est vous qui
devrez les rembourser !!! Ainsi, ce
que le peuple idiotement silencieux accepte (« Papa, donne-moi des sous,
donnes-en à n’importe qui pour sembler être bon !), c’est votre argent,
votre avenir qu’il fait cavaler au diable...
Ainsi que l’a clairement
rappelé le général De Gaulle : « Les
États n’ont pas d’état d’âme ; ils n’ont que des intérêts » ;
c’est très normal , mais seulement si ces intérêts sont ceux de leur
peuple tant que celui-ci (vous !) est souverain et non borné et berné par l’acceptation
béate de fruits défendus par la nature biologique normale, comme les pastèques
(vertes dehors mais rouges dedans) et subitement devenues multicolores
(arc-en-ciel pour mieux promettre des plaisirs de n’importe genre) !...
En espérant que,
repoussant les idioties de minorités en tous genres et en toutes couleurs trop
affichées pour mieux masquer l’obscurité de leurs inconscients (dans tous les
sens du terme) et de leurs desseins morbides entachés d’un eugénisme stalinien
et d’un égalitarisme guillotinesque (« La Révolution n’a pas besoin d’un Lamartine !! »)
ni en style Khmer rouge, le peuple encore français se ressaisisse et manifeste
fortement son désir et sa volonté de rester Français et Françaises, sans
numéros...
Mais
pour cela, il faut crier, comme Le Crieur du Cœur.