Nous partîmes cinq
cents mais par un prompt renfort nous nous vîmes trois-mille en arrivant au
bout !
C’est
en effet au moins 2 500 patriotes qui s’étaient déplacés pour cette Marche
contre le Fascisme Islamiste que nous attendions tous avec impatience depuis
des semaines, un nombre que l’AFP a pudiquement minimisé par un
« plusieurs centaines », histoire de faire accroire au peuple que
nous ne représentions que nous-mêmes. Et non contents de minimiser notre
présence, ces dhimmis asservis ont de surcroît cru bon d’évoquer le procès de
Pierre Cassen et Pascal Hilout en omettant juste de préciser que ces derniers
avaient fait appel, oubliant de rappeler qu’ils étaient accusés de délit
d’intention, Pascal ayant même été soupçonné d’être raciste envers
lui-même ! C’est dire l’incongruité de l’évoquer ici.
Bien
entendu, dès lors qu’il s’agit de mordre le doigt qui montre la lune, les sots
sont légion. Pas question bien sûr de parler du cœur du thème de notre
Marche : la charia et l’islamisation de notre pays, avec le danger évident
pour la démocratie. Comment une idéologie totalitaire considérant qu’une femme
vaut deux fois moins qu’un homme pourrait-elle se fondre dans notre modèle
sociétal qui considère, lui, que la femme est son égale ? A l’heure où
l’on nous vante l’égalité à toutes les sauces, comment se fait-il que cette
inégalité-là, la plus criante et la plus grave, reste encore et toujours celle
qui intéresse le moins les bien-pensants ?
Malgré
le degré zéro du journalisme, c’était donc les cœurs gonflés de joie et tous
drapeaux tricolores dehors que, sans complexe aucun, nous avons rejoint
Denfert-Rochereau, entourés par de très nombreuses caméras de télévision,
françaises mais aussi étrangères. Curieusement, malgré un déploiement
journalistique conséquent, les images n’ont guère transpiré dans les médias
déçus. En effet, pas de bastonnade, pas de salut nazi, pas d’invective, pas le
moindre propos raciste, pas de geste déplacé, pas de croix gammée, rien de
haineux à se mettre sous la dent. Pensez donc, des gens bien élevés, tout ce
qu’il y a d’ordinaire, habillés normalement et clamant gaiement leur amour de
la France, ça ne fait plus vendre de nos jours. Les journaleux s’étaient
rués pour avoir du sensationnel et à leur grand désappointement on ne leur a
fourni que du respect. Ils ont dû rager d’avoir à ce point perdu leur journée.
Peu
nous importait en réalité, nos plaisirs étaient ailleurs, dans la
multitude de drapeaux tricolores, dans les slogans dont un nous a bien fait
rire, car autour de moi personne n’était capable d’en prononcer la fin sans
bafouiller, dans une joie simple et émue de nous retrouver là, tous ensemble et
tous unis, malgré des divergences de vue et d’opinion parfois fort différentes.
Il
y en avait pour tous les goûts, des républicains, des royalistes, des
Identitaires divers, des étrangers, des immigrés, des Frontistes, des
Gaullistes, des Juifs, des gens issus de la gauche, etc, et même un
anonymous.
Venus
de toute la France, de Picardie, du Pays Basque, de Bretagne, du Loiret, des
Bouches du Rhône, du Poitou, de Lorraine entre autres, mais aussi des Pays-Bas,
de Suisse, de Belgique, des États-Unis et d’ailleurs, c’est sous un ciel assez
chargé que nous avons communié durant quelques heures, et défendu dans une même
ferveur notre amour de la liberté et notre refus de la charia, avec une pensée
pour ceux qui n’ayant pu se joindre à nous, étaient malgré tout présents par le
cœur.
Les
slogans ont émaillé tout le parcours, ceux qui étaient en tête reprenant la
partition orchestrée par Pierre Cassen, notre DJ du jour, aux cris
notamment de « Ils sont sexistes, ils sont racistes, ils sont fascistes,
dehors, dehors, les islamistes ! », et ceux de la fin de cortège
choisissant leur propre slogan disant en substance « la charia ne passera
pas ! ». Par moments nous entonnions encore avec toute la ferveur des
Résistants notre fougueuse et virile Marseillaise.
Bienveillants
ou curieux, certains badauds nous encourageaient de la main, d’autres nous
photographiaient, d’autres encore se demandaient ce que nous faisions là,
tellement nous semblions jouer un remake de la Libération de Paris. Par moments
me revenaient même les paroles de la chanson du film Paris Brûle-t-il « que
l’on touche à la liberté, et Paris se met en colère. Et le monde tremble quand
Paris est en danger, et le monde chante quand Paris s’est libéré ». Car
nous étions là hier pour libérer Paris, pour libérer toute la France colonisée
par l’islamisme, par l’islam sans « isme » en réalité, puisque l’un
et l’autre sont en réalité cousu du même tissu.
Seules
deux personnes nous ont manifesté de l’hostilité, l’une d’elle a courageusement
lancé un œuf de son balcon et une autre au niveau de Corvisart, une femme
qui a, avec une élégance rare, accueilli notre passage avec des rictus
haineux et un double doigt d’honneur vigoureusement dressé contre la France, à
s’en désarticuler les majeurs. Le spectacle d’une telle démonstration
d’aversion et de détestation du drapeau français était absolument
ridicule. Quel lavage de cerveau a-t-elle subi pour en arriver à préférer
plutôt la charia à la France libre ?
Dans
un autre immeuble nous avons ensuite vu une fenêtre s’ouvrir et un petit
drapeau tricolore s’agiter pour dire « je suis là moi aussi, je vous
soutiens ». Émus et pleins de gratitude nous nous sommes arrêtés pour
applaudir le geste de cette jeune femme courageuse. Oui, courageuse, car juste
au-dessus d’elle son voisin a alors ouvert sa fenêtre avec une hostilité
palpable. Ce dernier s’est penché pour constater le patriotisme délictueux de
sa voisine du dessous et va probablement lui en faire payer le prix. Qui sait
si à une époque sombre de notre Histoire, il ne l’aurait pas carrément
dénoncée… C’est que les défenseurs de la charia sont hélas encore très nombreux
dans notre pays.
Arrivés
à la place d’Italie nous sommes passés devant le Café de France aux couleurs
bleu-blanc-rouge, un heureux présage certainement. Le camion sono s’est arrêté
et après quelques éclaircies bienvenues le ciel a commencé à devenir menaçant.
Chacun a pris sa place pour écouter les quelques intervenants, Pierre Cassen,
Richard Roudier, Renaud Camus, le porte-parole d’Oskar Freysinger, Stanislas,
immigré depuis 10 ans en France et désireux de la remercier pour ce qu’elle lui
a donné, Pascal Hilout et bien sûr notre Christine Tasin, sans laquelle cette
merveilleuse journée n’aurait pu avoir lieu, et qu’elle a tenue à bouts de bras
durant plusieurs semaines.
C’est
sous une pluie battante que Christine a conclu cette Marche contre le Fascisme
Islamiste. Nous étions trempés, grelottants, mais pour rien au monde nous
n’aurions quitté notre place avant le point final.
Il
nous a été demandé à chacun, en prévision d’une future manifestation, de
ramener la prochaine fois dix personnes chacun. S’il y a des volontaires qui
veulent faire partie de ma liste, je suis preneuse !
J’aimerais
terminer ce modeste compte-rendu en remerciant tous ceux qui se sont déplacés,
surtout ceux qui sont venus de loin, les organisateurs, les associations qui
ont eu l’intelligence de mettre leurs opinions respectives de côté pour ne
considérer que le seul sauvetage de la France comme LA priorité absolue avant toute autre considération partisane, car
le bateau France est en train de couler et certains ne trouvent rien de mieux à
faire que de se battre pour savoir de quelle couleur seront les canots de
sauvetage. Les CRS aussi qui nous ont accompagnés tout le long du parcours et
qui ont fait preuve d’une surveillance et d’une bienveillance remarquables
(l’un d’eux a même demandé à ce qu’on aille lui acheter un petit
drapeau !).
Et bien entendu et
surtout, un immense merci à Christine pour ce magnifique cadeau qu’elle nous a
fait.