Si l'on en croit une
récente info télévisée, notre pays envisagerait de diversifier son énergie
électrique par une installation massive de panneaux solaires sur des sites où
le soleil est omniprésent et généreux, c'est à dire en Afrique du Nord et en
Afrique noire (Tunisie, Algérie, Mali...).
Il
s'agirait donc d'implanter des centaines, voire des milliers de kilomètres
carrés de panneaux photovoltaïques, reliés par câbles sous-marins depuis le
continent Africain vers la France.
Si
l'idée d'alléger la part du nucléaire au profit d'une énergie propre, non
polluante et sans danger est sympathique et peut sembler être une bonne idée au
premier abord, le choix des lieux d'implantation est lui beaucoup plus
contestable et relève de la plus grande imprudence, pour ne pas dire de la plus
extrême folie.
Si
nous souhaitons nous assujettir et remettre notre indépendance énergétique
entre des mains étrangères, effectivement ce projet tient la route, mais il est
bien évident que devenir demain tributaires de pays hostiles où règne en
permanence la guerre et le chaos et qui ne ressentent pour le monde occidental,
surtout pour la France, que haine, mépris et désir de revanche est une pure
hérésie, un projet suicidaire, une folle aventure vouée à l'échec.
Si
ces sites industriels devaient voir le jour, ils deviendraient immédiatement
des cibles privilégiées pour tous les terroristes islamistes trop heureux de
saboter des installations difficilement sécurisables compte tenu des surfaces
implantées, avec sans doute en prime, l'enlèvement du personnel de race blanche
pour en obtenir rançon et monnayer leur libération, ce qui risquerait de
sérieusement plomber le prix du kilowatt/heure produit.
Certes
l'hexagone est moins bien desservi en potentiel solaire que ces contrées
exotiques bénies d'Allah, mais de là à envisager cette option, il n'y a qu'un
pas qu'il serait judicieux, responsable et sensé de ne pas franchir, d'autant
que le coût d'une telle installation n'a pas été communiqué et ne devrait pas
être négligeable en raison de l'importance pharaonique du projet et des distances
à parcourir.
Sans
doute que la solution de nature à nous permettre de conserver la maîtrise
pleine et entière de notre énergie électrique consiste à oublier et enterrer
profond cette idée farfelue en développant plus encore la part du nucléaire,
mais en n'hésitant pas à mettre en œuvre les moyens nécessaires (techniques,
humains et financiers) pour garantir un niveau de sécurité correspondant au risque
zéro.