De
nombreuses « personnalités » de la classe politique, de gauche comme
de droite, membres du gouvernement avec le renfort des officines
anti-Françaises subventionnées grassement par le contribuable ou ténors enroués
de l'opposition UMP, se sont indignées et se sont montrées outrées de l'action
médiatique entreprise par quelques identitaires à Poitiers dont la démarche
avait pour motivation de demander une consultation référendaire pour toute
construction de mosquée sur le territoire national.
Les mots « dissolution, interdiction,
poursuites, privation... » ont été proférés à l'encontre du mouvement à
l'initiative de cette manifestation pacifiste...
Curieusement, ceux-là même qui réclament à
grands cris des sanctions judiciaires et administratives féroces contre ce
groupuscule qui défend comme il le peut les intérêts de la France avec les
seuls et faibles moyens dont il dispose, ne font pas entendre leur voix
tonitruante lorsque Greenpeace investit une centrale nucléaire, pourtant lieu
hautement stratégique et sensible, action peut être aujourd'hui pacifiste mais
demain...
Quel est le plus dangereux ? Pénétrer
sans autorisation au cœur d'un site nucléaire et y exprimer son mécontentement
avec pour revendication le retour au moyen-âge, ou pénétrer sur un chantier en
construction et déployer une banderole sur le toit terrasse pour réclamer un
légitime exercice de la démocratie participative dont le peuple est privé ?
Or, il ne semble pas que quiconque ait
demandé avec force et tapage la dissolution de Greenpeace pourtant rendue
coupable, elle aussi d'occupation illégale d'un lieu. Mais il est vrai, une
centrale atomique n'est pas un symbole religieux intouchable, et prouver que
l'on peut impunément saboter une installation nucléaire est bien moins
dangereux et répréhensible que de contrarier la communauté musulmane.
Y
aurait-il au pays des droits de l'homme des règles à géométrie variable, selon
que vous serez patriote, écologiste ou terroriste.... !!