Si nous poursuivons
cette même politique, et apparemment c’est le cas, la dette souveraine de la
France avoisinera les 2000 milliards en 2015, un véritable précipice sans fond.
Les
résultats de cette politique d’austérité sont impitoyables : déflation
salariale qui provoque et amplifie la crise de liquidité. Elle a
d’ores et déjà condamné la Grèce, l’Irlande et le Portugal, produit les mêmes
effets avec l’Espagne et l’Italie, et la France se trouve, de par la volonté de
ses dirigeants, sur la même descente vertigineuse.
Poursuivre
ces politiques désastreuses impliquent d’entrer dans des périodes de troubles
pour plusieurs années, dont les conséquences sont prévisibles et peuvent même
déboucher sur des conflits révolutionnaires dont les issues sont difficilement
imaginables et acceptables.
Il
faudrait que nos dirigeants aient le courage de changer complètement de cap
afin de renouer avec la compétitivité et la croissance.
Le
remède est à portée de mains :
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Réduire les dépenses publiques, c’est douloureux mais inévitable. Trop de
fonctionnaires, trop de députés, trop de sénateurs, trop…trop…trop…de tout.
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Baisser le coût du travail. C’est tout à fait réalisable.
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Baisser les cotisations patronales.
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Baisser les cotisations salariales.
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Rétablir les 39 heures de travail hebdomadaire.
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Hausse de la TVA sur tous les biens et produits importés (sans toucher à
celle des produits alimentaires « fabriqués » en France… et dans
l’Union Européenne, forcément)
-
Réaménager la TVA pour les restaurants.
-
Taxer les transactions financières.
La droite n’a pas eu
le temps de l’appliquer avant mai 2012, c’est bien dommage et la gauche,
aujourd’hui au pouvoir, tardera sans doute trop avant d’être contrainte de s’y
résoudre.