TRIBUNE
LIBRE
Dans les milieux politiques en général,
et dans les médias en particulier, l'insulte suprême, quand on veut
disqualifier un mouvement adverse ou un interlocuteur, on dit qu'il est
d'extrême droite.
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Et
c'est plié : extrême droite = facho = nazi !
Sauf que cela marche de moins en moins auprès de l'opinion… Pourtant, tous nos
bien-pensants et surtout nos journalistes bobos gauchos, majoritaires dans tous
les médias, continuent leur litanie
imbécile en insistant pour qualifier le Front national de parti d'extrême
droite.
Tout en sachant très bien que,
d'après les Renseignements Généraux, les divers groupes répertoriés à l'extrême
droite dont le FN est exclu (!), ne représentent pas plus de 2 500 à 3 500 militants ou sympathisants,
en France. Ils savent que l'extrême droite est par essence antiparlementaire et
que ce n'est pas le cas du FN, qui est représenté, légalement et
institutionnellement, à l'Assemblée nationale, au Sénat et dans toutes les
assemblées territoriales. Et qu'il reçoit à chaque élection, comme tous les
autres partis, l'argent des contribuables pour financer son fonctionnement. Tout cela, nos chers journalistes le savent
très bien !
Si nos donneurs de leçons
insistent sur ce point, c'est que tous
défendent un système que le FN combat farouchement en les mettant
continuellement face à leurs contradictions et qu'il démasque l'escroquerie de
leurs postures.
Tous
sont majoritairement européistes, ils sont pour l'accueil sans conditions de
tous les migrants et pour le multiculturalisme. Tous carburent à la compassion
facile et à l'émotion gratuite. Toujours dans le déni des réalités qu'ils ont
des difficultés à appréhender parce que prisonniers d'une idéologie obsolète et
mortifère, ils sont incapables de formuler une analyse politique pondérée. À part
quelques exceptions, toutes les émissions des médias traditionnels sont faites
pour abrutir un Peuple complaisant.
Et surtout pour répéter et
placer, à toute occasion, « le Front national, parti d'extrême
droite », même dans des situations parfaitement incongrues. Il
faut les voir, quand ils s'amusent à se faire peur en prononçant avec des
trémolos dans la voix, « extrême droite »… Cela en
devient rigolo !
C’est
bien l’extrême gauche qui a fait ça !...
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Rigolo, mais inquiétant. Car
pendant ce temps, on oublie l'extrême
gauche, qui pour le coup est autrement dangereuse en devenant de plus en plus
violente. Les casseurs, eux, se revendiquent, tous, d'extrême gauche.
Ils ne sont pas d'extrême droite, ils ne sont pas nazis, mais ils sont bien,
FACHOS ! Avec la complaisance du pouvoir, qui laisse faire, et toujours avec
une insoutenable violence, ils agressent, cassent et pillent à tout-va,
partout, n'importe où et n'importe comment. Pour bien moins que ça, des
associations « d'extrême droite » ont été dissoutes et des militants
condamnés à de la prison ferme (Ndlr.
«Œuvre Française » de Pierre SIDOS et « 3ème Voie »
de Serge AYOUB) … On savait déjà que le gouvernement ne faisait
pas grand cas de la démocratie et des désirs du Peuple, mais en cautionnant,
par laxisme ou par calcul, toutes ces exactions, deviendrait-il facho ? Pas
d'extrême droite, pas nazi, mais tout simplement facho ?
On peut se poser la
question. Par contre, pour ce qui le caractérise : l'incompétence, l'inconséquence et l'imprévoyance, on
connaît la réponse…
Et
le résultat est là : c'est la chienlit ! Pas d'extrême droite, mais de gauche !