Fortement contesté au sein
de « LR », Sarkozy va finir par se retrouver bien seul…
|
N
|
icolas Sarkozy se trouve aujourd’hui totalement déstabilisé au
sein de « L.R. » par la contre-performance de ses listes au premier
tour des régionales. De plus, il voit désormais sa propre stratégie pour la
primaire de 2016 fragilisée par la percée du Front National. Ce qui repose avec
acuité la question de la ligne des Républicains.n
L'ancien chef de l'État, qui
brûle de prendre sa revanche sur François Hollande en 2017, a répété dimanche soir
que l'alliance des Républicains et des centristes de l'UDI était « la
seule alternance crédible » et que jamais il ne se résignerait « devant
un tel niveau d'inquiétude, de désarroi et de colère. »
Mais en privé, « le
président des Républicains est d'une humeur noire », raconte
pourtant un élu LR.
Car la vague bleue tant espérée
il y a encore quelques mois, dans la continuité des départementales de mars
dernier, s'est brisée sur un constat alarmant pour le vainqueur de 2007 : c'est maintenant le FN qui ravit les voix
de la droite et non plus l'inverse. Et cette dernière pourrait, au final, avoir
moins de régions que la gauche.
Une
défaite en PACA, notamment, où Nicolas Sarkozy a imposé le député des
Alpes-Maritimes, serait une lourde sanction pour le « chef de famille ».
D'ores et déjà, tenants de
la « ligne
Sarkozy » et de la « ligne Juppé » ont
commencé à ferrailler.
Les premiers estiment que
les options de leur champion sont validées par le vote FN de six millions
d'électeurs dimanche. Les seconds invitent à « réfléchir à la bonne façon
de reprendre le combat » sur une ligne modérée ouverte au centre
et à la gauche. En clair : toujours plus à gauche.
FAlors, devant de telles dissensions,
donnons aux électeurs « LR » un modeste conseil : votez « FN » !n