lundi 29 janvier 2018

Ma rencontre avec Christian PIQUEMAL – par Jérôme DOE

TRIBUNE LIBRE

L
es présentations : Christian Piquemal, vous le connaissez sûrement mais moi, c’est moins sûr. Mon nom de plume est Jérôme Doe. Je ne suis qu’un de ces « riens » qui peuplent la France. Juste un écrivaillon avec un livre édité (Biocalypse chez HQN) et sept autres restés très confidentiels. Je tente d’alerter le plus grand nombre sur des phénomènes, des lois, des pratiques qui me semblent contraires à l’Intérêt Général.

LES PRÉMICES D’UNE RENCONTRE

C
royez-moi quand je vous dis que je suis conscient de mes limites, médiatiques ou autres. Ma modeste contribution au monde ne souffre pas d’illusions. Je le sais, mes vidéos n’offrent pas le spectacle en sons et lumières que les internautes attendent pour déclencher les partages, les « likes » ainsi que des « followings » nécessaires à augmenter mon audience, mais la « starification » n’est pas mon but, alors…

Alors, avec ou malgré cela, je continue mon travail (j’écris, je mène mes investigations en quête de vérité, je lis, je regarde, j’observe) et quand j’en ai l’occasion, trop rarement, je rencontre des gens pas si quidam que ça. Oui, oui ! Croyez-le ou non : je leur sers la main, nous mangeons ensemble et nous parlons ! C’est en soi et au choix une pratique révolutionnaire ou réactionnaire, je vous l’accorde.

Ce week-end du 20 et 21 janvier 2018, non loin de l’ancestrale Béziers et de la belle Pézenas, j’ai eu cette chance. J’ai fait la connaissance de Christian Piquemal.

Il y a peu encore Général de l’Armée Française, l’homme – grand et svelte, à la poigne déterminée – ne se présente plus comme tel, ni en privé, ni en public. L’Armée, parfois pas si muette, la grande muette, par le biais de quelques pairs zélés enclins à rendre un service, l’a destitué…

« Christian Piquemal, merci pour votre accueil et votre hospitalité » furent donc ses premiers mots.

Loin de tout ce qu’on avait pu dépeindre dans la presse et sur le Net, même si je m’en doutais, je n’ai pas trouvé ce raciste en croisade ou ce facho conspué mais bien un homme soucieux du bien-être des français et de la survivance de la culture Française. Parce que culture, il y a, n’en déplaise. Caricaturistes, passez votre chemin, derrière l’image informe et l’uniforme, loin de l’outil dogmatique décrit (ou décrié), existe bel et bien toute la complexité d’un Homme réfléchi. Nous avons affaire à un humain droit, empathique, déterminé, à l’écoute, combattif, blessé, humaniste.

Pourquoi avoir reçu Christian Piquemal, me direz-vous ?

J
’ai reporté cette rencontre d’une année, à vrai dire. Il y a un an, à peu près à la même date, j’ai décliné l’offre qui m’était faite. Mais depuis, j’ai fait mon chemin, j’ai écouté et je suis tombé un jour sur une interview. Quelque peu ému par ce sort qu’il expliquait enfin grâce à la diffusion de l’entretien filmé par Armel Joubert Des Ouches – j’avoue qu’à l’époque je n’avais pas prêté attention plus que cela à cette arrestation musclée, les main-streams avaient bien fait leur travail – j’ai enfin saisi l’opportunité qui m’était offerte de passer une journée avec lui. Calais, il m’en a parlé, tout en retenue. Quel scandale, quelle honte. La justice l’avait innocenté, mais l’humiliation voulue comme telle par certains devait encore être poussée. Je ne m’étendrai pas sur ce point.

L’homme : ingénieur de haut niveau, jamais il n’en use.
Général de haut vol, il ne l’évoque que pour illustrer son discours (sans concession, ni pour lui, ni pour elle, la Muette).
D’une politesse rare, ça fait du bien.
Il sait écouter, argumenter en retour (comprenez qu’il n’impose pas ses idées). Il exprime clairement et avec nuance ses convictions quand on le laisse parler suffisamment longtemps (j’espère ne pas avoir été trop bavard à son goût ! Mais à ma décharge, l’échange était stimulant).
Sa droiture, sa fidélité à la France feraient presque oublier des douleurs ou des souffrances que parfois de micro-expressions laissent deviner. Il a encore en lui cette force caractéristique de ces hommes qui ont exercé les responsabilités dans l’Armée.

Ses idées sur la France : celles que vous connaissez déjà mais qui sont nuancées par l’intimité d’un repas familial et d’un salon cosy. Non, Christian Piquemal ne m’a montré aucun signe de racisme. D’ailleurs, quand il n’existe officiellement plus de races, le terme ne devrait-il pas être corrigé ? Novlangue, au travail ! Les individus, il les respecte, il ne leur veut aucun mal. Par contre, qu’on lui impose, ainsi qu’au Peuple Français, la Charia et la Théocratisation par l’Islam pour l’Islam de la France, ça, il le refuse. Il le conteste mais sans pour autant se bercer d’illusions concernant l’Église Catholique, son pape et nos représentants. Il chérit ce souvenir d’une France que mon grand-père me racontait et qui nous manque. Pardon mais : putain de mai 68, putains de conséquences… Nostalgie du 3ème âge ? Je ne crois pas. La perte est lourde à porter pour ceux qui ont vécu ce passé ou qui l’ont effleuré.

Nos discussions : nous avons beaucoup échangé. Ce qui veut AUSSI dire que j’ai pu parler et que j’ai été écouté. Cela fut une surprise, je l’avoue, car je nourrissais quelques préjugés et parce que ma dernière expérience similaire avait été toute autre.

CHRISTIAN PIQUEMAL :
DROIT, PATRIOTE, FIDÈLE, COMBATIF, HUMANISTE

L
a France d’abord : son amour des français, son combat pour eux. Sa crainte de voir l’individualisme, le consumérisme et la bêtise se développer a été centrale. De notre discorde sur l’équilibre à apporter à ce discours est sortie, je crois, une perception infléchie de que ce que pouvait représenter pour la majorité l’exercice d’un métier aliénant accompagné d’un salaire de misère (aliénant au sens de respectable mais usant physiquement, moralement et mentalement) et, l’incapacité pour un citoyen dans cette situation de penser à autre chose que de boucler sa fin de mois – ce, afin de garder un toit au-dessus de la tête, manger et payer tout ce qu’il a à payer – et dans ces conditions parfois, ne penser qu’à partir souffler deux fois par an loin de ses soucis quotidiens (si cela est encore possible avec l’inflation vécue au quotidien), semble légitime.

Ensuite, d’autres sujets sont venus : l’information (la désinformation) ; la Finance (avec un désaccord sur l’importance de la prochaine crise, l’avenir nous dira qui a raison) ; le Nouvel Ordre Mondial ; les collusions, conflits d’intérêts et le spectacle politique ; l’utilité des réseaux sociaux dans la lutte ; la bien-pensance orwellienne actuelle… intense me direz-vous.

De manière surprenante à bien des égards, nous nous sommes rejoints. Son expérience du terrain politique, sa réflexion sur le monde, ne sont pas aussi parcellaires que certains veulent bien nous le faire penser.

J’ai trouvé en Christian Piquemal un patriote qui aura fait bien plus que bien des « résistants » autoproclamés que l’on trouve aujourd’hui sur la toile, et ça, en silence. Ce n’est pas faute d’avoir tenté de le persuader d’écrire un livre ou de faire des vidéos. Lui, aura aussi risqué bien plus qu’une censure sur Facebook, à demi-mot j’ai compris qu’« on » était allé jusqu’à menacer sa famille, sa descendance. Son entêtement face à l’injustice force le respect et relativise par là même (c’est bénéfique) la portée de mon « activité » d’élu communal ou d’internaute alerteur.

Ses soutiens : 70 ans de moyenne d’âge, des gaillards (hommes et femmes) patriotes avec une haute estime de ce que doit rester la France : un pays de Liberté, d’égalité et de fraternité, une Nation héritant d’une culture plus que millénaire. Pour la laïcité… il faudrait qu’elle soit impartiale pour que ces rebelles puissent la respecter. Tous ceux que j’ai rencontrés sont conscients que nous sommes en « démocrature » et que nos principes de vie en société sont en danger. Malgré les alliances, ils se sentent bien seuls au Cercle Citoyens Patriotes.

Nous, les éveillés, loin des « antifas » téléguidés et des naïfs sous coma artificiel télévisé, sommes en quête de concret.  Il semble, à entendre Christian Piquemal, que chacun doive faire sa part, sans compter sur une intervention charismatique ou providentielle. Car, pour lui un concret qui ne viendra visiblement pas d’une Armée, inféodée par le haut au Pouvoir des marionnettistes.

►Ce que je retiendrai : une phrase « Un combat mené peut être perdu, mais un combat que l’on ne mène pas est toujours perdu d’avance. » Cette maxime explique à elle seule sa lutte civile et civique. Elle redonne du sens à ma petite action de colibri anonyme.■

Jérôme DOE







La décadence

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