TRIBUNE LIBRE
Plus
le mensonge est gros, mieux il passe.
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président Macron souhaite donc légiférer pour que la diffusion de fausses
nouvelles (fake news) devienne un délit répréhensible, ce qui ressemble quand
même étrangement à une atteinte à la liberté d'expression qui fait pourtant
partie de notre constitution. Mais curieusement, il ne s'insurge pas contre la
diffusion de fausses images (Fake pictures) qui pourtant pourraient elles aussi
être sujettes à caution car si les mots peuvent marquer les esprits, les images
elles aussi peuvent être porteuses de messages.■
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l'on devait citer quelques exemples il en est trois qui viennent immédiatement
à l'esprit :
1) La
photo du petit Elyan, ce jeune
garçon Syrien mort paraît-il pour avoir voulu rejoindre l'Europe dans une
embarcation de fortune et dont la photo a fait le tour de la planète en un
temps record. On sait maintenant que
cette photo a été mise en scène pour attendrir et émouvoir le bon peuple,
image choc qui aura été le sésame pour que les portes du vieux continent
s'ouvrent à deux battants pour accueillir des millions de pseudo réfugiés qui
depuis se ruent dans la brèche béante.
2) La
photo de pauvres migrants soi-disant repêchés en mer et qui s'est avérée être un montage grossier puisque les figurants
revêtus de leurs bouées de sauvetage « trempouillaient » dans
cinquante centimètres d'eau, certains ayant eu la mauvaise idée de se
relever au moment de la prise de vue, ce qui a révélé l'arnaque à
l'émotion.....
3) La
photo du secrétaire d'état Colin Powell qui a exhibé devant le conseil de
sécurité de l'ONU une fiole censée
contenir la preuve de la détention par Saddam Hussein d'un arsenal d'armes
chimiques alors que ce flacon devait contenir au pire un prélèvement
d'urine, et cette seule image largement médiatisée aura suffi à déclencher une
guerre dont on constate encore aujourd'hui les ravages.
Il ne s'agit là que de trois
exemples de l'utilisation frauduleuse d'images à des fins pas toujours
avouables. En conséquence de quoi, si l'on veut assainir l'espace médiatique en
ne délivrant que des informations non truquées et vérifiables, il semblerait
normal d'étendre la mesure à l'image puisque preuve en est faite qu'elle
participe elle aussi au lavage de cerveaux. Du moins ceux qui sont suffisamment malléables pour se laisser abuser.■