COMMUNIQUÉS
E
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mmanuel
Macron se rendra aujourd’hui dans une exploitation laitière du Puy-de-Dôme pour
y présenter ses vœux au monde agricole. M. Macron va donc sans nul
doute s’apitoyer sur le sort des agriculteurs français, alors même qu’il a
décidé de l’adoption du CETA qui va pousser l’Europe à s’aligner sur les
normes canadiennes, bien moins exigeantes en matière de pesticides, d’OGM et
d’activateurs de croissance (hormones, antibiotiques).■
D
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e même, les quotas de viande
qui augmentent vont déstabiliser toute la filière de l’élevage français ! Faut-il
également lui rappeler que son actuel Ministre de l’Économie, Bruno Le Maire est celui qui a décidé, à
l’époque, la suppression des prix garantis et des quotas par pays et a
ainsi favorisé les importations étrangères et a déstabilisé toutes les filières
?
Bref,
les bourreaux rendent visite aujourd’hui à leurs victimes !
Depuis
trop longtemps, l’agriculture française est en péril et avec elle, le
savoir-faire des éleveurs, la richesse de nos paysages et la survie de notre
tissu rural.
Depuis
trop d’années, nos gouvernements ont fermé les yeux, ou pire encore, ont pris
des décisions qui ont précipité nos agriculteurs dans cette situation.
De plus, l’adoption du CETA, il
n'y a pourtant aucune fatalité à cette situation. Pendant des décennies, un
prix garanti et des quotas ont permis aux producteurs français de couvrir
leurs coûts de production tout en permettant à l'agriculture française de se
moderniser.
J’appelle solennellement
Emmanuel Macron à taper du poing sur la table à Bruxelles, à organiser un
référendum sur le CETA, à bloquer les importations tant qu’une régulation de la
production de volumes à l'échelle européenne n’est pas mise en place et à
rétablir le prix plancher garanti pour mettre fin à la concurrence déloyale qui
ruine nos agriculteurs.
►C’est la seule solution pour sortir de cette
crise qui n’a que trop duré.■