COMMUNIQUE
Communiqué de presse de Marie-Christine Arnautu, Vice-présidente
du Front National, Député français au Parlement européen, Conseillère
municipale et métropolitaine de Nice, présidente du groupe « Front National ».
Le préfet Adolphe Colrat vient de
rendre une décision grave, en se déclarant favorable à l’ouverture de la Grande
mosquée de Nice Ouest.
En effet, tant le
financement saoudien initial du projet qu’une partie de ceux le soutenant dans
notre commune (la très radicale Fédération des Musulmans du Sud notamment) ne
laissent rien présager de bon. Pire encore, le préfet pose comme condition que
la direction de la Grande mosquée s’ouvre à d’autres associations, parmi
lesquelles l’UMAM (Union des Musulmans
des Alpes-Maritimes) qui n’est autre que la représentation locale de l’UOIF
islamiste.
Il s’agit d’une attitude
parfaitement irresponsable à l’heure de l’explosion de la menace islamiste et
de son développement exponentiel dans notre commune. Arguant d’ « un
signe de reconnaissance, de valorisation et de fierté pour les Niçois de
confession musulmane », le préfet Colrat prend le risque de fissurer un
peu plus encore la cohésion sociale de notre ville et en particulier du
secteur, déjà très sensible, des Moulins.
Si Christian Estrosi, de son
côté, s’agite beaucoup contre cette ouverture imminente, il ne peut s’exonérer de sa lourde responsabilité dans cette situation.
Au
niveau local, n’est-ce pas lui qui se déclarait favorable
à une mosquée centrale à Nice, en septembre 2006 ? N’est-ce pas lui qui, au
cours de la campagne des municipales 2008 avait plaidé pour que celle-ci soit
dans la plaine du Var ? Une position que les socialistes ne manquèrent pas de
lui rappeler lorsqu’il fut élu, à travers un vœu très explicite en décembre
2009, énonçant notamment « Considérant que durant la campagne
électorale des dernières élections municipales, vous avez publiquement pris
position à plusieurs reprises en faveur de la réalisation d’une grande mosquée
à Nice… ». C’est aussi ce même Christian Estrosi qui à travers ses
relations avec l’UOIF à Nice a ouvert la voie à des compromissions qu’aucun
maire de Nice ne s’était jamais permis, et dans laquelle d’autres mouvances
islamistes souhaitent s’engouffrer. D’ailleurs,
n’est-ce pas non plus la ville de Nice qui avait délivré l’autorisation de travaux
pour la Grande mosquée ?
Au
niveau national, c’est encore ce même Christian Estrosi qui
a été le complice de décennies d’immigration massive, de communautarisme et de
renoncement à l’assimilation, de faiblesse face à l’islamisme. Il a appartenu à
un gouvernement ayant invité l’UOIF à la table de la République à travers le
CFCM et ayant renforcé les liens de la France avec le Qatar.
Si
dénoncer l’attitude du préfet est juste et légitime, cela ne suffira pas à
Christian Estrosi pour s’exonérer de sa propre responsabilité dans cette
situation.