TERRORISME
Dans
leur lettre, les officiers de police indiquent qu’ils ont signalé la présence
de sympathisants terroristes à l’aéroport.
- Ils expliquent que leurs
badges leur donnent accès aux avions.
- La police de l’air menace
de se mettre en grève en raison des « déficiences sécuritaires. »
- La police de l’air de
l’aéroport de Bruxelles affirme qu’au
moins 50 à 60 membres et supporters de l’État islamique travaillent aux
bagages, au nettoyage des avions et au service des repas aux passagers.
UN DOCUMENT QUI SURPREND PAR LA GRAVITÉ DES ACCUSATIONS
Le courrier émane des
membres du corps d’intervention de la police aéronautique, une section de la
police fédérale compétente au sein des aéroports et chargée du traitement des
plaintes et des dépositions, de la constatation de délits, de l’exécution de
patrouilles et de missions de protection.
- Les officiers dénoncent
avoir signalé quotidiennement des lacunes en matière de sécurité à leurs
supérieurs et à Brussels Airport sans avoir été entendus.
- Ils affirment que les
quatre niveaux du bâtiment de l’aéroport sont « très accessibles à tout un chacun
», et donc aussi aux terroristes.
- « Plusieurs rapports d’information
destinés au service de lutte contre le terrorisme ont été dressés au sujet de
contrôles d’identité des passagers comme de passants douteux »,
ajoutent-ils.
- Des éclaireurs sont
envoyés pour constater le niveau de sécurité afin de planifier des attentats.
- Il n’existe aucun contrôle
de sécurité des voyageurs et de leurs bagages avant ceux permettant d’accéder
aux portes d’embarquement. « Cette politique d’ouverture est désuète dans
d’autres pays depuis longtemps et constitue l’exemple-même de la situation
d’insécurité fondamentale à l’aéroport de Zaventem. »
- Les policiers font allusion
aux innombrables incidents impliquant des sans-abri qui empiètent de façon
permanente sur le fonctionnement du service, parmi lesquels des terroristes
peuvent facilement se glisser.
- Ils réclament une
modernisation urgente de leurs équipements, à être équipés de couvertures
balistiques et de chambres de pression (afin de lutter contre les explosions)
et une révision de la procédure « inquiétante » pour le traitement des
bagages abandonnés.
- Ils demandent la mise en
place d’une équipe de réponse rapide (SRT) formée pour intervenir en cas
d’actes terroristes.
- La lettre évoque la
proportion relativement élevée de travailleurs situés dans les zones de tri des
bagages au niveau du tarmac ayant un casier judiciaire.