ACTUALITÉ
Selon son avocat, Philippe de Villiers
encoure jusqu’à six ans de prison et une amende d’un million d’euros pour
« détournement de bien national »,
d’après la loi britannique. Ben voyons !...
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Selon RTL, le fondateur du Puy du Fou aurait été
sommé de rendre la précieuse relique de la
Pucelle d’Orléans à nos meilleurs ennemis. S’il n’obtempère pas d’ici
quinze jours, il pourrait être inculpé de détournement de bien national.
« L’anneau est en France, et il y
restera ! », lançait comme une provocation aux Anglais, Philippe de Villiers le 21 mars
dernier. Deux semaines après le retour de la relique de Jeanne d’Arc en terres françaises, les Britanniques reviennent à la
charge. Selon les informations de RTL, des démarches judiciaires auraient été
lancées par le National Council of Arts (Conseil des Arts britanniques) afin de
récupérer cette « pièce majeure de l’histoire de l’Angleterre ».
Achetée à Londres en février
dernier lors d’une vente aux enchères par le
Puy du Fou, la relique avait été aussitôt réclamée par l’Angleterre. Deux
jours avant son arrivée triomphale en Vendée, les Britanniques avaient adressé
une mise en demeure au fondateur du parc vendéen, Philippe de Villiers. Aujourd’hui, deux musées anglais sont sur le
point d’exiger la saisie conservatoire de l’anneau par les douanes françaises
et sa mise sous séquestre avant que l’affaire ne soit réglée devant un
tribunal.
SIX ANS DE PRISON ET 1 MILLION D’EUROS D’AMENDE
Anneau
de Jeanne d'Arc
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Les deux institutions
britanniques réclament instamment son retour Outre-Manche s’appuyant sur
l’absence de licence d’exportation qui aurait dû être assujetti à l’anneau. « Ce
bijou fait partie intégrante du patrimoine anglais (…). C’est un objet à haute
valeur symbolique », plaident les représentants du National Council of
Arts, dans une lettre adressée à l’avocat londonien du Puy du Fou, Me Alexandre
Terrasse.
Une
requête à laquelle les Vendéens n’ont aucune intention de se soumettre. Ils
ont déjà lancé les démarches pour obtenir une licence d’exportation afin de
conserver « ce petit bout de France revenu en France », comme l’a expliqué Philippe de Villiers au micro de RTL. Qu’importe
le prix, l’ancien député européen est prêt à aller jusqu’au bout plutôt que de
« livrer
Jeanne d’Arc une deuxième fois ».
Selon
son avocat, Philippe de Villiers encourt jusqu’à six ans de prison et une
amende d’un million d’euros pour détournement de bien national.
NOTES DU GAULOIS : QUELQUES RAPPELS HISTORIQUES
Azincourt
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25 octobre
1415 : à la bataille
d’Azincourt (Guerre de Cent Ans), Henri V, roi d’Angleterre, fait égorger les
chevaliers Français prisonniers sur parole.
Fi de
l’Honneur !
30 mai
1431 : Jeanne d’Arc est
brûlée à Rouen après un inique procès en sorcellerie que tous les historiens
s’accordent à dénoncer.
Fi de
l’Honneur !
15
juillet 1815 : Napoléon
se rend volontairement à une entrevue diplomatique sur le navire britannique,
le « Bellérophon », pour discuter des conditions relatives à
son abdication après Waterloo (1).
Le gouvernement britannique en profite alors pour le faire arrêter et conduire
à Sainte-Hélène.
Fi de
l’Honneur !
Mai-juin
1940 : 35.000 soldats
français sont capturés par les Allemands dans la poche de Dunkerque. La marine
britannique avait refusé de les évacuer. Certains soldats, qui avaient malgré
tout réussi à embarquer, furent alors violemment rejetés à la mer.
Fi de
l’Honneur !
3
juillet 1940 : par
traîtrise, à Mers el-Kebir, la flotte britannique attaque la flotte française qui n’est pas en
guerre, coule un grand nombre de bâtiments au mouillage et tue plusieurs
milliers de marins français. Un vrai « Pearl Harbour »
avant la date.
Fi de
l’Honneur !
Année
2016 : les salades
continuent avec « l’anneau de Jeanne » dûment
racheté par Philippe de Villiers lors d’une vente aux enchères, alors que le
gouvernement britannique aurait pu faire jouer son droit de préemption. Ce
qu’il n’a pas fait.
Qui s’étonnera alors
de l’expression « perfide Albion ».
SURCOUF AVAIT TOUT COMPRIS…
Surcouf
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Lors d’un entretien, le
capitaine d'un bâtiment de la Royale Navy s'adresse à Surcouf en ces
termes :
« Vous, Français, vous vous battez
pour l'argent. Tandis que nous, Anglais, nous nous battons pour l'Honneur !
»
Et Surcouf de répliquer :
« Chacun se bat pour ce qui lui
manque. »
Grenadier
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(1) Waterloo : 18 juin 1815 : – Les
bonnets à poils de la Garde britannique sont d’origine française. En
effet, le soir de la « bataille de Mont-Saint-Jean »
pour les Français (« Waterloo » pour les Anglais), des soldats
appartenant aux « Coldstream Guards » (Garde
britannique) avaient récupéré des « bonnets d’ourson » (sans plaque
contrairement à ceux des Grenadiers) sur nos Chasseurs de la Garde tués au combat. Passant fièrement coiffés
devant Wellington, ils lui demandèrent son avis. Ce à quoi, le général anglais
répondit : « Puisqu’ils vous plaisent, gardez-les ! »
De ce moment, la Garde
britannique intégra la coiffe de nos Chasseurs dans sa tenue de parade.
Alors,
vous aussi messieurs les Anglais, rendez-nous nos bonnets de Chasseurs !
Chasseur
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