JUSTICE
Le dossier sur FN porte sur les salaires
versés à 20 assistants d'élus frontistes au Parlement européen, dont les noms
figuraient également dans l'organigramme du parti au démarrage de l'enquête, en
mars 2015. Gaëtan Dussausaye, directeur national du Front national de la
jeunesse (FNJ), s'exprime à ce sujet :
« C'est
une affaire qui a été lancée à l'initiative de Martin Schulz… ce socialiste
allemand qui contrairement à ce que l'on pouvait croire est quand-même très
loin d'être objectif vis-à-vis du Front national, pour une simple bonne raison:
c'est que lors de la campagne des européennes, il faisait des meetings avec le
Parti socialiste français pour justement lutter contre le Front national. Il
n'y a rien de plus à reprocher au Front national puisque ce que font les autres
partis politiques est du moins ce qui permet de respecter la liberté des
individus, c'est-à-dire d'avoir à la fois un travail, d'avoir une fonction, et
d'être rémunéré pour cette fonction-là, et en même temps d'avoir la liberté de
s'engager politiquement dans un parti politique », explique le
responsable du FNJ.
Le chef du FNJ souligne les chiffres
importants obtenus par le Front national aux dernières élections régionales
françaises. Il estime que la popularité du parti parmi les électeurs français
inquiète beaucoup les autorités actuelles du pays.
« Je pense que tout simplement l'Élysée
s'inquiète de voir le Front national progresser et d'accéder aux
responsabilités dans notre pays et par conséquent utilise tous les moyens
possibles pour essayer d'endiguer ce mouvement-là, aussi bien en essayant de
tacher l'honneur de notre mouvement par des pseudos-affaires », ajoute
Gaëtan Dussausaye.