Un beau bras d'honneur sur le plateau de LCI... |
Éditorial de Gilbert Collard,
Député du Gard, Secrétaire général du Rassemblement Bleu Marine.
C
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’est quoiqu’il en
coûte, oser dire ce que l’on pense, même si cela déplaît au terrorisme de la bien-pensance,
aux thanatopracteurs de la vérité, aux prêcheurs en ondes, aux tweeters
haineux, grossiers et cons, et fiers de se publier, aux boycotteurs bobos !n
Pour être bien au chaud, il faut psalmodier comme tout le monde
rabâche, le stylo subversif dans le bénitier de l’encrier des bénis oui-oui :
–
Trouver normal qu’à quelques jours des attentats, des barbes distribuent le
Coran en place publique, tandis qu’en Arabie Saoudite on fouette à mort, et que
le flagellant Hollande a manifesté en compagnie du ministre d’État saoudien
pour la liberté d’expression et présente ses condoléances confites. Ce sont les
grandes pompes funèbres des droits de l’homme fouetté. Le fouet sur notre
échine ! Je suis Charlie fouetté !
–
Trouver normal qu’après avoir dépensé 90 milliards d’euros en 25 ans pour les
banlieues, le premier ministre ose parler d’apartheid, quand nous crevons dans
les difficultés.
–
Trouver normal que depuis l’affaire Merah ni Sarkozy ni Valls n’aient doté nos
forces de l’ordre de gilets pare –balles, d’armes efficaces, de véhicules
adaptés, en oubliant que le gouvernement voulait leur imposer la délivrance
d’un récépissé lors des contrôles et les affubler d’une caméra pour éviter le
contrôle au faciès !
–
Trouver normal qu’on déplore le manque d’imams dans nos prisons, alors qu’on
manque de gardiens et de prisons.
–
Trouver normal qu’au nom du « pas d’amalgame », on terrorise toute réflexion,
toute remise en cause de l’immigration massive, toute remise en cause de
Schengen, toute remise en cause de la laïcité, toute analyse sur le refus d’une
minute de silence à nos morts, toute critique de la récupération politique
théâtralisée d’une manifestation où seul le peuple fut grand, toute question
sur le comment on en est arrivé là ! Et voir pousser des chrysanthèmes de
sondage dans les cimetières…
Être libre aujourd’hui,
c’est prendre le risque d’une plainte, d’une poursuite, de l’ostracisme
médiatique, de l’opprobre sentencieux, de l’exclusion, d’être menacé sans
protection, de voir décommander un spectacle, de se prendre un coup bas d’un
Bedos dans le bide qu’il fait.
Homme
libre toujours tu chériras l’insulte, la colère, l’indignité médiatique, et
l’autre qui ne pense pas, ne croit pas comme toi, s’il te laisse libre !
Sachons notre devoir, faisons-le jusqu’au bout et montrons que la France et
toujours debout. Debout les mots !n
Posté
par Marino