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algré son importance
numérique et la bonne foi des participants de base, la manifestation de
dimanche à Paris n’aura été que motif à une monumentale manipulation politique
orchestrée par le PS et le gouvernement pour tenter de redorer leur blason. Plus
c’est gros, mieux ça passe. Mot d’ordre réel :
« Padamalgame !... »
Rappelons rapidement la
chronologie de l’opération.¢
E1. Les
partis de gauche lancent le comité de coordination pour la manifestation
projetée. Le député PS de l'Essonne, François Lamy, se voit chargé de
l'organisation. Comme par hasard…
E2. Dans la
soirée, Valls joint téléphoniquement Sarkozy pour l’inviter avec l’UMP à
participer à la manifestation. Celui-ci accepte d'engager son parti, « à condition que ce soit digne,
recueilli et ferme ». C’est, une nouvelle fois, la concrétisation de l’UMPS…
E3. Marine
Le Pen fait savoir qu'elle attend, elle aussi, que Valls l'appelle pour
participer à la marche. « Monsieur
Valls a appelé Sarkozy pour le convier. J'attends que mon téléphone sonne pour
que le Premier ministre invite évidemment la représentante d'un parti qui a
fait 25% aux dernières élections à se rendre à cette manifestation d'unité nationale »,
déclare-t-elle sur France 2. Peine
perdue…
E4. Dès Jeudi
matin, l'UMP, l'UDI et le MoDem annoncent leur participation à la marche. On aurait été surpris du contraire : il
y a des élections cette année…
E5. Une première
réunion générale de préparation se tient alors dans l’après-midi. Les partis
représentés sont : PS, PCF, EELV, MRC, PRG, Parti de gauche, UMP, UDI,
MoDem et Debout la France. Seul le Front National n'est pas convié. Bref, se côtoient ici fraternellement tous
les responsables de l’immigration massive (excepté DLF de Dupont-Aignan) sur
laquelle prospère l’islamisme…
À
l’issue de discussions houleuses, y compris au PS, celui qui est à la manœuvre,
François Lamy, déclare sur Public-Sénat : « Il n'y a pas de place pour une formation politique qui, depuis
des années, divise les Français, stigmatise les concitoyens en fonction de leur
origine ou de leur religion… » Propos immédiatement relayés par
d’autres responsables socialistes. Ces
gens-là veulent bien faire l’unité « nationale » avec tous les
musulmans, mais pas avec tous les Français.
E6. Marine
Le Pen dénonce son exclusion et celle du FN : « Les choses sont claires. Ils déclarent que le FN n'est pas le
bienvenu à l'issue d'une réunion où ont été invités l'ensemble des partis
politiques, sauf le FN. Il n'y a plus d'union nationale », rétorque-t-elle.
Mais comment peut-il y avoir « unité
nationale » avec un PS de mauvaise foi et bourré d’arrière-pensées ?...
E7. L'UMP et
le Modem dénoncent alors, eux aussi, l'exclusion du Front national. Mais
mollement et sans rien faire pour infléchir cette décision inique et unilatérale. « On » fait semblant de blâmer,
mais « on » laisse faire…
E8. Cambadélis,
premier secrétaire du PS, ponctue l’affaire en déclarant : « Il y a une marche républicaine
appelée par les partis républicains. Tous ceux qui se sentent concernés par ce
qui s'est passé viennent. » Mais
bien sûr… et si Marine était venue à la manifestation, le service d’ordre se
serait fait un plaisir de lui interdire l’accès au « carré » des
personnalités devant des caméras complaisantes et à l'affût du moindre
« dérapage » !...
Dès
lors, la messe était dite : les représentants de 25 à 30% des Français étaient de fait exclus
de « l’unité nationale ». Ce qui n'empêcha ni l'électorat FN de se joindre à toutes les manifestations organisées ce jour-là, ni Marine de se rendre à celle de Beaucaire. Néanmoins, les mains libres au comité de coordination, les socialistes et leurs
complices (politiques et médias confondus) pouvaient désormais donner libre
cours à une totale désinformation. Et
ils n’allaient pas s’en priver en commençant par tenter de rendre Marine seule coupable
de son absence au défilé parisien. Des menteurs sans vergogne ! Le PS ne
fait que salir tout ce qu’il touche. Et pourtant, dès le départ, les
Français avaient déjà manifesté spontanément et avec sincérité !...
Pour
couronner le tout, les organisateurs auront reçu l’appui de soutiens notoires de l’islamisme,
notamment : l’émir du Qatar qui finance le terrorisme ; Erdogan, premier ministre turc, qui
soutient le Hamas et l’État islamique contre les Kurdes ; Mahmoud Abbas, chef de l'Autorité palestinienne,
qui met un point d’honneur à donner des noms de rues aux auteurs d’attentats
suicides ; les salafistes de l’UOIF qui sont en très bons termes avec les
Frères musulmans ; SOS-Racisme, MRAP, LICRA qui, de leur côté, en
profitent pour déclarer que la manifestation est un grand événement pour le
« vivre ensemble »… Effectivement,
les socialistes peuvent être fiers de leurs amis !
Il
n’en demeure pas moins que le souci principal de tous les organisateurs se sera
résumé à un seul slogan qui, croient-ils, leur tient lieu de
raisonnement : « Padamalgame !... »
Se prenant alors pour des grands chefs, les tartarins socialistes ont invité la
terre entière y compris les islamistes et leurs soutiens… mais sauf le
FN ! Et ce sont ces gens-là qui
prétendent refuser l’exclusion « d’où qu’elle vienne » !
Ainsi,
par la faute des socialistes et du gouvernement, la manifestation parisienne de
dimanche s’est alors muée en une gigantesque entreprise de récupération à
laquelle le sérail politique a jugé égoïstement qu’il lui serait peut-être profitable
de paraitre en se donnant une illusoire bonne conscience. Mais ne rêvons pas
sur leurs intentions profondes : les immigrés musulmans vont continuer
d’arriver par dizaines de milliers et rien ne changera… à part le discours
matamore !
Et
soyons-en certains : ce climat passionnel, nombriliste et pétri de
louanges au gouvernement sera entretenu tout au long de l’année en vue des
élections départementales de mars et des régionales de décembre. Le montage de tout ce cirque
politico-médiatique n’ayant d’autre but que de tenter d’enrayer la montée du
Front National. Aux Français de ne pas tomber dans le piège.
D’ailleurs,
aurions-nous assisté au même déploiement de zèle si, au lieu de « Charlie
Hebdo », c’étaient des journaux patriotes comme « Minute », « Rivarol »,
« L’Action Française 2000 »
ou tout simplement les trois Policiers et les quatre Juifs qui avaient été
attaqués ?... Non, bien évidemment. Mais s’agissant de journalistes de
gauche ayant toujours soutenu notamment l’immigration massive, nulle peine n’était
à ménager.
Pour sa part, en
affichant la bannière « Je suis Charlie », ce n’est pas aux idées de
« Charlie Hebdo » que « Le Gaulois » apporte son soutien,
mais au principe de la liberté d’expression. Tout le monde l’aura bien compris.
Il
n’empêche que, à en croire certains journalistes, cette manifestation devrait désormais
figurer dans les prochains manuels d’Histoire. Rien que ça ! Avec Hollande
à côté -et pourquoi pas- avant Charles Martel, Jeanne d’Arc et Napoléon peut-être
?... Leur folle prétention ne connait pas de limites.
Mais nos trois Héros nationaux
n’auraient même pas voulu de ce « président par défaut » comme
palefrenier !¢