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es Eurocrates de
Bruxelles imposent tous les ans une « semaine de la mobilité » qui se tient sur
notre continent à compter du 15 septembre et atteindra son point d’orgue le
dimanche 21 dans plusieurs centaines de villes où la circulation sera
interdite.
On
nous parle de « mobilité durable », de trou dans la couche d’ozone et de lutte
contre la pollution : mais tous les ans, ce sont des millions d’heures perdues
dans les embouteillages.
Selon
une étude publiée le 4/03/2014, sur base des analyses concernant plus d’un
million de kilomètres de routes et autoroutes en Europe, la société INRIX
dresse le constat suivant:
Chaque
automobiliste perd 24 heures par an dans les bouchons en Italie, alors qu’au
Luxembourg les heures perdues se montent à 31 h/an, à 35 h en Allemagne et en
France, mais à 58 h/an et par automobiliste en Belgique !¢
Bien
évidemment, hormis l’augmentation de la pollution, ces millions d’heures
perdues dans les embouteillages de chaque pays ont un prix. L’OCDE a chiffré ce
coût entre 1 à 2% du PIB : soit entre 4 et 8 milliards d’euros tous les ans
pour la Belgique !
Et
au minimum 20 milliards d’euros pour la France, chaque année ! Là aussi on
pourrait faire des économies… à l’heure où tous les ministres des Finances
cherchent à réduire les déficits du budget.
Mais
au lieu de mettre en place tous les moyens indispensables pour améliorer la
circulation sur les routes, les autoroutes et les voiries urbaines, c’est tout
le contraire que nos gouvernements nous ont imposé ces 35 dernières années.
Les
automobilistes, nouveaux serfs du 21ème siècle taillables et corvéables à
merci, subissent les pires avanies de la part de politicards imbus de leur
pouvoir.
Téléphoner
dans son auto devient un délit et entraîne de fortes amendes.
Et
fumer dans sa voiture ? C’est passible de 20 ans de bagne ? Bientôt… patience !
Curieusement,
la répression ne sévit pas de la même façon en France, dans les 751 quartiers
dénommés « Zones Urbaines Sensibles »… discrimination ? Et encore moins dans
les 64 Z.S.P.
Il
est temps de mettre un holà à cette dérive des maniaques des pistes cyclables
tout azimut, de la gratuité des transports publics, de la suppression des
places de stationnement dans les rues ou encore de la transformation de nos
avenues et de nos boulevards de liaisons en ruelles de cités du tiers-monde.
À
les écouter, on devrait circuler en trottinettes, en rollers ou en cyclorameurs
et abandonner nos voitures pour emprunter les bus, les trams ou le métro
(transports en commun, renommés pour leur propreté, leur ponctualité et surtout
leur sécurité, tout le monde le sait).
NOTRE AUTO ? C’EST
NOTRE LIBERTÉ !
Demandez
donc aux mères de famille ce qu’elles en pensent. Si l’utilisation automobile a
connu un tel développement au cours des 35 dernières années, c’est bien qu’il
existait de bonnes raisons.
Depuis
1980, à puissance égale, la voiture consomme et pollue 40% de moins, grâce aux
améliorations techniques des moteurs, à l’essence sans plomb et sans soufre, au
pot catalytique et aux filtres captant les particules fines.
En
est-il de même aux USA, en Chine, en Inde ou en Afrique ? Ce sont eux les plus
gros pollueurs !
Nous
n’acceptons pas les affirmations mensongères des khmers verts et de leurs
laquais socialistes, visant à nous culpabiliser.
Pour
diminuer les effets de serre ou le rejet de CO2 les Écolos et les
altermondialistes vont-ils mener campagne à Dakar, à Calcutta, à Rio ou à
Canton pour interdire aux habitants d’acheter des motos ou des voitures et à
revenir à l’utilisation du vélo ?
Il
faut arrêter de martyriser les conducteurs européens sous de faux prétextes et
de les désigner comme seuls responsables de tous les maux !
TROP, C’EST TROP !
Le
Pouvoir ponctionne des milliards d’euros des secteurs liés à la voiture (taxes
d’immatriculation et de circulation, accises, assurances, TVA, amendes,
bonus/malus CO2, etc…).
Mais
dans quel état se trouvent nos rues et notre réseau routier ?
Face
à ce racket fiscal, des centaines de milliers d’automobilistes sont aujourd’hui
révoltés par l’impéritie, le laxisme et l’incompétence de la classe politique,
plus soucieuse de sauver ses prébendes que de défendre l’intérêt général. Nos « pourriticards »
ne se déplacent-ils pas tous en voiture de fonction ?
Le
Régime cache son incurie en diabolisant les automobilistes. C’est
scandaleux et c’est pourquoi le
mécontentement gronde parmi les conducteurs, victimes d’une véritable
persécution, eux qui circulent tous les jours et perdent leur temps dans des
embouteillages organisés par des utopistes dont les dogmes polluent notre
quotidien, depuis trop longtemps déjà.¢