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algré la validation par la Conseil Constitutionnel de la loi sur le mariage homosexuel et l'adoption, cet institution désormais proche du pouvoir, n'a pas entamé l'espoir de très nombreux Français.
Ainsi, Monseigneur Raffin, évêque de Metz, se félicite de la mobilisation de ces derniers mois contre cette parodie de mariage qui fait la honte de notre pays. : « Ce qui est légal, n'est pas forcément moral », affirme-t-il haut et fort. Et cet appel à la résistance politique, courageux, n'a pas plu à Matthieu Gatipon-Bachette, Président de « Couleurs Gaies ».
Ce christianophobe acharné est venu, avec quelques adeptes, manifester devant l'Évêché de Metz en Moselle.¢
Cette provocation gratuite est un scandale de plus dans notre démocratie, mais pour LGBT c'est simplement une question de routine. Cette haine envers la Famille ne date pas d'aujourd'hui. Ce début du troisième millénaire est bien marqué par l'indifférence religieuse ou par une haine contre les chrétiens.
L'adoption du mariage homosexuel est un leurre « provoque une saine mobilisation des catholiques pour la défense du mariage civil dans sa conception traditionnel. L'échec de cette défense, et la dénaturation du mariage civil justifie à présent la rupture du lien entre mariage civil et mariage religieux », précise Grégor Puppinck, expert auprès du Conseil de l'Europe.
Il nous reste alors comme liberté le droit de désobéir aux lois de l'État qui heurtent les convictions religieuses des chrétiens.
Monseigneur Raffin souligne : « L'histoire de l'Église nous rappelle que les chrétiens sont morts martyrs pour avoir refusé d'obéir aux lois de l'État qui offensaient leurs convictions religieuses. Elle nous apprend aussi que, par leurs témoignages silencieux et la rectitude de leur conduite, les chrétiens ont transformé la société civile ».
Si le mariage civil et le mariage religieux n'ont plus rien de commun, pourquoi continuer à conditionner l'un à l'autre ? Et Grégor Puppinck d'ajouter : « À l'ouverture du mariage aux homosexuels doit s'ajouter l'abrogation de l'obligation du passage à la mairie qui résulte de la condamnation à six mois d'emprisonnement et de 7500 euros d'amende de tout ministre d'un culte qui procèdera, de manière habituelle, aux cérémonies religieuses de mariage sans que ne lui ait été justifié l'acte de mariage préalablement reçu par des officiers de l'État civil ( article 433-21) ».
Cette obligation est devenue depuis peu une atteinte à la liberté de conscience et de religion des croyants. Elle a été conçue comme l'expression d'une séparation à sens unique entre l'État et l'Église, l'Église étant séparée de l'État, mais non l'inverse.
L'avenir de notre société, des hommes et des femmes, des enfants surtout, est un bien essentiel auquel nous ne renoncerons jamais. On ne lâchera jamais rien, ils se croient désormais tout permis.¢