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a Bulgarie a désigné
le 5 février le Hezbollah comme étant derrière l'attentat anti-israélien
meurtrier du 18 juillet 2012 à Bourgas dans l'est du pays. Un attentat suicide
qui a coûté la vie à cinq Israéliens et à leur chauffeur bulgare. Les autorités
israéliennes ont immédiatement réagi en demandant à l’Europe de prendre des
mesures contre le mouvement chiite libanais.
« Le
Hezbollah et son parrain iranien orchestrent une campagne terroriste
internationale », explique le Premier ministre israélien dans un
communiqué qui rappelle que l’attentat meurtrier de juillet dernier a eu lieu
sur le sol d’un état-membre de l’Union européenne, et qui invite donc les 27 à
en tirer « toutes les conclusions nécessaires », quant à la vraie
nature du Hezbollah.
Entre
les lignes, Israël appelle les Européens à ajouter le mouvement armé libanais à
leur liste des organisations terroristes, où il rejoindrait par exemple le
Hamas palestinien.
Tout ceci intervient une semaine après une mystérieuse
frappe israélienne sur le sol syrien. Même si l’État hébreu ne l’a pas
explicitement reconnue, l’opération visait probablement à empêcher un transfert
d’armes syriennes vers le Hezbollah justement.
Malgré
des déclarations menaçantes, ni le régime de Bachar El-Assad, ni son allié
libanais n’ont riposté jusqu’à présent. Par précaution, Israël a déployé ces
derniers jours plusieurs batteries « Iron Dome » dans le nord du
pays. « Iron Dome » ou « Dome de Fer », c’est ce système
anti-roquettes qui détruit les projectiles en plein vol. Les trois nouvelles
batteries sont désormais opérationnelles près des frontières syrienne et
libanaise.
Avec
RFI