FPI à 01h00 - François
Fillon (ex-souverainiste) et Jean-François Copé (membre de la Trilatérale) ont tous deux revendiqué la victoire à la présidence de
l'UMP, lors d'un scrutin qui s'annonçait très serré. Plus de la moitié des
quelque 300 000 militants de l'UMP a participé au vote qui s'est clos à 20h30,
heure de Paris. Les deux camps s'accusent mutuellement de fraudes électorales.
Le poste de président de l'UMP donnera au vainqueur une longueur d'avance dans
la perspective de l'élection présidentielle de 2017.
La
commission interne, en charge de superviser ces élections, qui opposent
François Fillon, l’ex-Premier Ministre, à Jean-François Copé, le secrétaire
général du parti fondé en 2002 par Jacques Chirac, procède à la validation des
résultats de tous les départements et c'est seulement à l'issue de ces
vérifications qu'elle annoncera le résultat. La Cocoe a suspendu ces travaux de
dépouillement dans la nuit de dimanche à lundi et elle les reprendra dans la
matinée. Mais dès dimanche soir, chacun des deux candidats avait déjà
revendiqué la victoire dans ce scrutin qui s'annonçait très serré.
« Les
militants et les militantes de l’UMP viennent aujourd'hui de m'accorder la
majorité de leur suffrages et ainsi de m'élire comme président de l'UMP »,
déclarait Jean-François Copé dans la soirée. Seulement quelques minutes auparavant,
les partisans de François Fillon, par la voix de Valérie Pécresse, avaient
revendiqué la victoire de l’ancien Premier ministre.
Alors
que le camp Copé revendiquait la victoire avec 1 000 voix d’avance, François
Fillon a lui aussi annoncé avoir été élu à la tête de l’UMP, avec un peu de 200
voix d’avance.
« Nous
avons remonté tous les résultats…. Ils me donnent une courte victoire de 224
voix. Ils ne seront définitifs que lorsque la commission chargée du contrôle
des opérations de vote les aura proclamés. J’attends donc, comme le veulent nos
statuts, cette proclamation qui devrait intervenir dès que la commission aura
fini les vérifications qu’elle est en train de conduire… Je ne laisserai pas
voler la victoire aux militants, je ne lâcherai rien » a conclu l'ancien
Premier ministre. »
Les
deux hommes ont eu un échange téléphonique dans la soirée, à l'initiative de
Jean-François Copé et dans un «esprit de rassemblement», a-t-on appris. Une
conversation «courte et ferme» confirment les proches de François Fillon.
Avec
RFI