FPI - Noël Mamère
(EELV) a été le premier en France à célébrer symboliquement et EN TOUTE
ILLÉGALITÉ un mariage homosexuel dans la mairie de Bègles. C’était pour
lui, du moins le disait-il, un cas de « liberté de conscience ».
Aujourd’hui,
le sieur Mamère qualifie de « capitulation » la reconnaissance par
François Hollande d'une « liberté de conscience pour les maires » dès
lors qu'il s'agira de célébrer ces unions selon la loi.
François
Hollande a en effet reconnu mardi la possibilité pour les maires hostiles au
mariage homosexuel d'invoquer leur « liberté de conscience » afin de
déléguer leur signature à des adjoints. Mais là, Hollande n'a rien inventé car cette délégation existe déjà et est régulièrement pratiquée dans les mairies : le maire et les adjoints marient à tour de rôle en fonction de leur disponibilité.
Mais la liberté de
conscience des autres, Mémère n’en a cure. Seule compte la sienne et celle de
ses petits copains.
« Cela
ressemble beaucoup à une capitulation en rase campagne. C'est un recul, une
soumission, une esquive. Cela signe la victoire idéologique de la droite »,
enrage le député Vert… moulu !
Citant
le droit de vote des étrangers, le cannabis ou le droit à mourir dans la
dignité, il juge « ce recul révélateur d'une gauche de 2012 frileuse sur
les sujets de société ».
Il
n’en reste pas moins vrai que, pendant que Mamère nous fait son cinéma, le
projet de Loi en faveur du mariage gay est toujours sur les rails.
En politique, le
citoyen ne doit pas se laisser abuser par les diversions, les habillages et
autres écrans de fumée : ça gêne la vue !