FPI - La Grèce vient
de rejeter la demande du Fonds monétaire international (FMI) qui souhaitaient
encore davantage de licenciements par rapport à ceux déjà initialement prévus d'ici
2014.
Hier
soir lundi soir, à la veille de l’importante réunion des ministres des Finances
à Bruxelles sur le dossier grec, le FMI a réclamé "22.000" licenciements
supplémentaires d'ici 2014. Une exigence qui s'ajoute à quelque 27.000 déjà
prévus.
Or,
le plan d'ajustement budgétaire sur quatre ans, imposé par les créanciers UE et
FMI et voté récemment par le Parlement grec, prévoit déjà de réduire d'environ
125.000 au total le nombre de fonctionnaires d'ici 2016.
Les
licenciements dans la fonction publique, qui doivent commencer dès cette année par
les mairies, ont récemment provoqué la levée de boucliers du syndicat des
collectivités locales (Poe-Ota) qui a appelé à un arrêt de travail mardi tandis
que de nombreuses mairies continuent d'être occupées depuis la semaine dernière
par des syndicalistes.
Justifiant
le rejet de ce nouveau diktat du FMI, le ministre grec des Finances Yannis
Stournaras a déclaré que la Grèce avait rempli toutes ces obligations vis-à-vis
de ses créanciers.
Pour
sa part, le président des socialistes Evangélos Vénizélos a ajouté : « La
Grèce a totalement rempli ses obligations, c'est maintenant le moment des
décisions au sein de nos partenaires. »