Quand vous vous
trouvez devant le plus beau coucher de soleil du monde, si vous pensez… vous ne
le voyez pas.
Quand
vous vous trouvez devant la plus belle femme du monde, si vous pensez… vous ne
la voyez pas.
Quand
vous vous trouvez devant la plus grande catastrophe du monde, si vous pensez…
vous ne la voyez pas.
LES PENSEURS NE VOIENT
RIEN, mais ils sont
là, et bien là. Ils expliquent, ils pérorent, ils pontifient, ils jugent, tranchent,
dictent et sanctionnent ce peuple ridicule, si ridicule, ce peuple qui lui,
« VOIT ».
« VOIR »…
quelle horreur, quel sacrilège !… mais comment est-ce possible ?…
l’aristocratie pouffe, glousse et se gausse.
Non,
décidément nous disent tous ces beaux messieurs… pour être un homme digne de ce
nom il ne faut pas voir, il faut penser.
Aujourd’hui,
la grande classe, la grande mode, le must, le top, le nec plus ultra, le
dernier chic est aux « PENSEURS ».
Qui
ne « PENSE » pas est un rustre, un manant, un idiot, bref quelqu’un
d’absolument dépourvu de la moindre intelligence ou sensibilité… poussière,
epsilone, rien, le néant, bref il n’existe pas.
Et
nos aristocrates de droite et de gauche de clamer haut et fort que ces gens-là
ne méritent évidemment pas de porter le nom d’êtres humains.
Nos
chers, très chers droitistes et gauchistes, grands prêtres de la
« pensée », grands moralisateurs, prêcheurs, donneurs de leçons,
professeurs, docteurs ès classe, ès superbe, ès noblesse, ès grandeur, ès
magnificence, grands pourfendeurs de vilains et de serfs, s’offusquent : « VOIR »,
mais comment donc est-ce possible ?… ils VOIENT… les manants voient.
Alors
même que ces gueux savent qu’il est interdit de « voir », ils
voient…
Ils
voient que :
Ce
ne sont pas les bureaucrates qui construisent les maisons, les appartements,
les voitures, les ponts, les routes, les camions, les avions, les bateaux, ou
qui soignent les gens, les opèrent, les protègent, les défendent ou tout
simplement les font manger.
Ils
voient que... aucune élite, fût-elle la meilleure du monde, ne peut rien sans
un grand peuple.
Que toutes les grandes
civilisations sont mortes par métissages.
Que
toutes les aristocraties, qu’elles soient de droite ou de gauche poussent à la
surpopulation, génératrice de misère qui amène bas salaires à la droite et
électeurs à la gauche.
Que
l’exotisme est le respect et la curiosité de l’autre sur SON territoire. Il est
source de paix, de bienveillance, de découvertes et marche aussi bien dans le
sens civilisés-barbares que barbares-civilisés.
Que
par contre l’exotisme à domicile est une absurdité totale, source de chaos et
de destruction.
Que
chaque peuple a droit à l’amour-propre, à la fierté, à la dignité et au
respect… même le nôtre.
Que
la première des écologies est l’écologie-humaine.
Que
toutes les sociétés vivent sur des règles. Règles qui ont leurs exceptions,
évidemment, mais ils voient que les règles ne doivent pas devenir des
exceptions et les exceptions des règles, sinon… tout s’écroule.
Ils voient qu'une
Nation doit rester une Nation, que son Histoire doit rester son Histoire, que
le mariage doit rester le mariage.
Nous,
les manants, nous, tous autant que nous sommes, comprenons tout cela, sans même
raisonner. C’est tellement évident. Il suffit de regarder et de VOIR.
Mais
voilà… « voir » est interdit par les droitistes et les gauchistes,
absolument, catégoriquement et définitivement IN-TER-DIT.
IL NE FAUT PAS VOIR,
IL FAUT « PENSER » !
Cela
fait des générations et des générations que nous ne cessons d’être dirigés par
des aristocraties « penseuses », celle de droite et celle de gauche,
ce qui est du pareil au même pour nous le peuple, le vil, le bas, le
lamentable, le navrant et désolant, le ridicule et insignifiant peuple.
Il ne faut pas se
leurrer :
La
noblesse de droite, si elle le pouvait, n’hésiterait pas à mêler des chimpanzés
à la population pour avoir des bas salaires.
La
noblesse de gauche, si elle le pouvait, elle non plus n’hésiterait pas à mêler
des chimpanzés à la population pour avoir des électeurs.
Le
monde en est arrivé à un tel point d’intoxication par les
« PENSEURS », qu’il est urgent de créer une autre forme de vision du
monde, des êtres et des choses, une vision saine, c'est-à-dire animale,
c'est-à-dire humaine, c'est-à-dire normale, une vision basée sur la simple
évidence et le simple bon sens : la
BONSENSOLOGIE.
L’humanité
en a absolument besoin, sinon elle ne tardera pas à mourir, empoisonnée par les
scories cérébrales de ses grandes civilisations : les PENSEURS.
Les
penseurs fleurissent à la surface des grandes civilisations comme le gui
fleurit sur l’arbre… et l’arbre meurt.
Ce
monde est en perdition.
Si nous voulons le
sauver, c'est-à-dire NOUS sauver, il faut en revenir au bon sens… au nationalisme !